Mission accomplie 1
L’envolée ‘Gemini a eu lieu tel que prévu, hier, 23 mars. Les deux astronautes John W. Young et Virgil Grissom ont fait trois révolutions autour du globe en moins de 5 heures. Tel que prévu, ils ont changé le plan de l’orbite. Gus Grissom est le premier ayant conquis deux fois l’espace, lui qui est pris de la fièvre des foins. Mais il plaida sa cause en disant qu’il n’y a pas de pollen dans l’es- pace. Ils sont descendu à 59 milles de l’endroit prévu.
Où en sont les Russes?
Les performances des cosmonautes soviétiques dépassent pour le moment de loin celles de leurs confrères américains. À bord du “Vostok-5”, le colonel Valery Bykovsky détient le record de 81 or- bites depuis près de deux ans. En octobre dernier, trois Soviétiques ont passé dans la même capsule 24 heures dans le Cosmos.
Où en seront alors les Russes? se demandent parfois des ex- perts américains lorqu'ils évoquent un vol “Gémini” de sept jours, avec deux astronautes, prévu pour la fin de cette année.
La Federation des
L
Caisses populaires
bilingues de l'Alberta a tenu une assemblée générale à Edmonton
Samedi dernier, tout près de 25 dé- légués des Caisses Populaires Bilin- gues de l'Alberta se rencontraient däns Ja salle de conférence de l’A.C.F.A., en une assemblée générale présidée par Monsieur Arthur St-Pierre d'Edmonton. Il s'agissait surtout à cette assemblée de discuter, de corriger et d'approuver les constitutions de la Fédération des Caisses Populaires Bilingues de YAl- berta. L’on y remarquait des représen- tants de Beaumont, Bonnyville, Giroux- ville, Guy, Lafond, Mallaig, Morinvil- le, Ste-Famille de Calgary, St-Joachim d'Edmonton, St-Paul, St-Thomas d’A- quin d'Edmonton ainsi que de Carda de St-Paul et Carda de la Rivière-la- Paix.
Après avoir pris connaissance et ap- prouvé les procès-verbaux du secrétai- re, les représentants de chacune des caisses décrirent l'attitude de leur grou- pe respectif à l'endroit de la Fédéra- tion. Il semble que déjà cette Fédéra. tion est assurée de la plus entière colla- boration de la grande majorité des Caisses Bilingues de l'Alberta.
Tôt ou tard et très probablement as- sez tôt, la Fédération sera incorporée afin de lui donner une existence légale.
L'on a insisté sur l'importance de contacts fréquents entre caisses non seulement à l’occasion de rencontres générales à base provinciale, mais éga- lement de rencontres à base régionale.
Le budget qui avait été préparé le 11 octobre dernier par les membres de l'exécutif a été approuvé en principe mais l'on s'attend bien à ce que, en pratique, les chiffres que contient ce budget varient dans une certaine me- sure,
Durant près de trois heures, les membres présents ont étudié, discuté et corrigé le projet de constitutions qui avait été également préparé par les membres de l’exécutif. Ces constitutions contiennent les buts que se propose d'atteindre cette Fédération: promor- voir les caisses sur le plan local, régio- nal et provincial; aider à la formation de comités d’étude dans les différents milieux et alimenter ces comités en fournissant de la documentation et toute assistance technique; faciliter par tous +
les moyens appropriés la fondation d’une nouvelle caisse ou la réorganisation des caisses déjà existantes; se préoccuper de l’éducation et de la formation des dirigeants de caisses; revaloriser l'édu- cation et la publicité dans les milieux bilingues de l'Alberta; établir une saine collaboration avec la Credit Union League of Alberta; servir de trait d’u- nion avec les autres mouvements coopé- ratifs d'épargne et de crédit à travers tout le Canada ‘bilingue; collaborer a- vec une caisse centrale déjà existante ou fonder une caisse centrale pour ve- nir en aide aux caisses:locales. -‘-
Pour atteindre ces buts, la Fédération dispose des moyens d'action suivants: contacts fréquents sur une base locale et régionale; publication dans la Sur- vivance d’une colonne des Caisses Po- pulaires; publication d’un bulletin pé- riodique; distribution de brochures co- opératives jugées utiles; émissions spé- ciales sur les ondes de C.H.F.A.; étude par le conseïl d'administration des pro- blèmes spécifiques à telle ou telle cais- se; forination de comités ou sous-comi- tés chargés de certaines responsabilités bien déterminées; collaboration avec tout autre activvité de nature à pro- mouvoir le mouvement.
Ïl est prévu que cette Fédération se- ra administrée par un conseil d’adminis- tration, par un exécutif et par l’assem- blée générale. |
Après cette longue et très intéressante discussion, ce texte des constitutions fut approuvé à l'unanimité. C'est donc sur ce texte que les membres de la Fédération baseront leurs activités à l'avenir.
Après la tenue de cette assemblée générale, les membres de l'exécutif se sont rencontrés et ils ont décidé d’ou- vrir un compte de banque exigeant la signature du président et du secrétaire pour toutes transactions bancaires.
Nul doute que cette Fédération des Caisses Populaires Bilingues de l’Aïber- ta qui a été lancée par l'Association Canadienne-Française le 15 août der- nier est appelée à rendre de très grands services en collaborant au développe- ment économique de nos compatriotes
de l'Alberta. +
L'ON.F. met trois cinémathèques à la disposition des Franco - Albertains
L'Office Nâtional du Film célébra son 25e anniversaire en septembre 1984 Depuis les débuts des activités de l'Of- fice, les productions françaises furent
toujours placées à la disposition de la
population Albertaine.
Un relevé d'utilisation fait en mai de l'an dernier, semble indiquer que les films français sont guère utilisés, Pour répondre et faciliter l'accès de films français, le bureau provincial de l'ONF accepta une nouvelle formule de dis- tribution. Celle-ci se résume en éta- blissant un dépôt de distribution en chaque région de population française. Ces dépôts fonctionnent présentement] La région d'Edmonton devra porter ses demandes au bureau provincial de l'A CFA. La région de Rivière-lm Paix est desservie par le dépôt situé au Centre d'Information, Collège Notre-Dame, Falher. Mme Bogusz, du Centre d'In- fomhation Catholique de St Paul, est la cinémathéquaire du dépôt de la ré- gion St-Paul-Bonnyville.
Puisque le film joue un rôle de plus
en plus important dans l’activité des groupes sociaux et scolaires, des cer- cles d'étude et des autres groupements,
nous encourageons ces derniers à adres-.
ser leurs demandes au dépôt désser- vant leur région. Un catalogue com- plet d’ information de contenu, et même l'appareil de projection, peuvent être obtenus de ces centres. Nous encoura- geons les utilisateurs à placer leurs de- mandes de films environ dix jours à l’a-
vance, pour assurer que les films désirés
soient libres pour la date proposée. Les cinémathèques reçoivent aussi la littérature d’infommation, annonçant les nouvelles productions de l'O.NF. ainsi que la publicité élaborant les pro- jets courants de l'office. : Toutes personnes désirant plus am-
" ples informations, ou ayant un projet
spécial, peuvent adresser leurs deman- des âu représentant, M. Henri Moquin,
‘ Office National du Film, Edifice des
Postes, Rive Sud, Edmonton, ou en si-
gnalant le uméro 433- 1564 ou 438-
8107. * |
£a
S
rvivance
T0 officiel des Associations francaises de l'Alberta et de la Colombie ï (A.C.F.A. — F.C.F.C.)
VOLUME XXXVII
Lesage au Canada anglais:
EDMONTON, ALBERTA
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“Adaptez-vous au nouveau fait français, sinon nous pouvons faire cavalier seul”
St. Catherines, Ontario — Le premier ministre Jean Lesage a confronté les Canadiens anglais devant cette alterna- tive très claire: ou s'adapter d'eux- mêmes au “nouveau fait français”, ou accepter que le Canada français évolue dans un monde entièrement fait de ses propres mains. “I] n’y a pas d'autre choix”, a-t-il déclaré.
S’adressant à une réunion conjointe des Chambres de Commerce de l'Onta- rio et du Québec, le chef du gouver- nement de Québec a souligné que “le choix d’une croissance entièrement au- tonome est, je dois vous l'avouer, un désir latent dans le coeur de nombreux québécois”.
“Il est évident, at-il dit, que la pla- ce qui doit finalement être la nôtre au Canada devrait être plus grande que celle que nous occupons en ce moment.
“Ce à quoi vous assistez n’est pas la simple revendication de l’une des dix provinces du pays, mais bien l’affirma- tion de l’un des deux groupes fondateur” de notre régime politique.”
Egalité de “fait” et non pas d'apparence”
Parlant en anglais, M. Lesage dit que le Québec cherchait à atteindre une “égalité de fait” et non pas une simple “égalité d'apparence”. ,
“Je tiens à souligner, dit-il, que l’é- galité que nous cherchons n’a rien à faire avec ce que certains appellent “Juniformité nationale”. Cette égalité que nous désirons est non seulement une égalité de principe mais aussi une éga- lité de fonction et une égalité de pou- voirs traduite dans chaque phase con- crète de la vie canadienne.
“Nous. sommes et nous voulons rester différents, mais nous voulons occu- per dans la Confédération de l’avenir la place qui, à notre avis, doit nous reve- nir.” |
Selon, le premier ministre québé- cois, “ce désir de croissance autonome latent chez beaucoup de Canadiens français du Québec constitue une ten- tation évidemment risquée” et dont “un réalisme élémentaire doit nous faire voir Ja présence”.
La renaissance
‘ du “fait français”
L’orateur a toutefois ajouté qu’il y a peu de chances, dans ‘immédiat, pour que l’on succombe à cette tentation”.
“Les Québécois, dit-il veulent que les Canadiens de langue anglaise accep- tent les désavantages inhérents au dé- veloppement du Canada français. Sans préciser ces désavantages, M. Lesage dit que le Québec posait au Canada +
Un musulman au Vatican
Le président du Niger, M. Diori Ha- mani, est un fervent musulman. Mais comme il exerce en ce moment les fonc- tions de président du Conseil de l’'En- tente et que tous les Etats africains se sont sentis honorés de la promotion au cardinalat de Mgr Zungrana, ar- chevêque de Ouagadougou, le premier cardinal noir francophone, il a pris la tête, avec son ami Maurice Yaméogo, chef d'Etat de Haute-Volta, de la très importante délégation de l'Afrique qui vient d'assister à Saint-Pierre de Rome à la remise de la barrette au prélat.
Nous l'avons rencontré avant son dé- part pour Niamey.
— Quelle impression rapportez-vous de Rome, monsieur le président?
— Tout d’abord, un souvenir inou- bliable de cette cérémonie. Mes fonc- tions m “obligent quelquefois à assister à la messe à Niamey, mais à Saint Pier- re, nous avons tout d’un coup entendu chanter l'Evangile en arabel Pour nous, pour tous les musulmans qui étaient venus avec moi, c'était extraordinaire. Nous avons senti l’universalité de cette Eglise qui accomplit une révolution silencieuse et efficace.
— Avez-vous rencontré Paul VIP
— Le Saint-Père nous a tous reçus. Les chefs de délégation étaient d’ail- leurs les invités du Vatican. Nous sommes allés aussi nous incliner devant la tombe de Jean XXII, Ce que je re- tire de cet entretien avec le Pape, à qui j'ai demandé des religieuses pour
que le Niger puisse développer encore plus ses possibilités d'enseignement, c’est que la tolérance et la fraternité sont les données essentielles de Fhu- manité. Voilà qui nous change de l’ac- tion de ceux, les Chinois notamment, qui veulent nous imposer leurs doc- trines. Es , François Mennelet
(Le Figaro)
+ :
Pièces françaises
Le Club français de l'école Ross Sheppard, à Edmonton, prépare trois pièces françaises pour ses membres. Il participera également à une soirée or- ganisée par tous les clubs français de la ville d'Edmonton. Puis, il publie un petit journal français qui s'appelle L'Etoile.
entier “une exigence”, celle de la “re- connaissance du fait français à travers le pays”.
Cette reconnaissances du fait fran- çais peut se tradüire ainsi de façon concrète; par la pratique généralisée du bilinguisme dans la fonction publi. que fédérale, le respect des droits sco- laires des Canadiens français, et l’ac- ceptation de la pärticipation des Ca- nadiens français à la haute adminis- tration des entreprises privées.
… Un statut différent est “bien possible” :
Il Jaissa entendre que l'usage d’une signalisation routière et de documents publics bilingues dans les autres pro- vinces contribuerait également à la re- connaissance du “fait français” dans tout le pays.
Posant la question de savoir quelle sera la forme de la Confédération de l'avenir. M. Lesage répondit qu'il est “bien possible” que le Québec y ait un statut différent de celui des autres provinces “en ce sens, précisa-til, que le Québec exercerait des responsabili- tés que les autres provinces, pour des raisons qui leur sont propres, préfére- ront laisser ou confier au gouverne- ment central”, Mais bien présomptueux est celui qui essaie de prévoir l'a- venir avec précision”, a ajouté le'pre- mier ministre.
Certains délégués de la Chambre de Commerce du Québec ont vu dans le discours de M. Lesage la première offensive d’une campagne en vue de faire reconnaître avec plus de force le Québec par le reste du Canada. L'ovation de la fin
M. Lesage a noté que le Québec d'aujord'hui, “s'efforce en outre de contrôler lui même l’origine des déci- sions susceptibles dé le toucher dans ce qu’il considère essentiel”.
Le Québec met de la prudence dans ces efforts, mais le premier ministre s'est empréssé d'ajouter que cette pru- dence “ne veut-pas dire que des déci- qu’il prend mainteïant ne viendront pas contredire ‘ou contrecarrer le terme éventuel de son “évolution présente ou de celle du Cariada tout entier.”
Présentement, .a-t‘il ajouté, “le Qué- bec met l'accent à la fois sur la décen- tralisation des pouvoirs et sur la par- ticipation à certaines politiques influ- ant sur son économie ou son mode de vie”.
À la fin de son discours, son auditoire de quelque 700 personnes se leva d’un seul mouvement pour l'applaudir longuement.
+
Mgr Edmund Dongahoe. vicaire général
Par décision de Son Excellence Mgr Anthony Jordan, o.mi., archevêque d'Edmonton, M. l'abbé Edmund F. Donahoe, curé de la paroisse St-Pa- trick, devient vicaire général de lar- chidiocèse. Il succède ainsi à Mgr W. B. Carleton, décédé le mois dernier, qui avait occupé cette fonction pendant près de 27 ans.
Né avec le siècle à lile du Prince. Edouard, Mgr Donahoe fut ordonné prêtre en 1929. Pendant vingt ans il fut professeur de droit canon au Sémi- naire St-Joseph. En 1949, il fut appelé à fonder la paroisse St-Patrick.
Comme vicaire général, il jouit de tous les pouvoirs ordinaires de larche- vêque, et, en l'absence de celui-ci, il est le grand responsable de l’archidio- cèse. Il a préséance sur tout le clergé, il a droit à tous les insignes et privilè. ges d’un prononotaire apostolique titu- laire, et prend le titre de Monseigneur.
Mgr Donahoe, nos félicitations et
nos hommages. di
MERCREDI LE 24 MARS 1965
No. 20
A l'écoute de Paul VI
— la dévotion au Sacré Coeur —
Cité du Vatican. — Sous le titre de “Investigabiles divitias Christi” Je pape a adressé une lettre apostolique aux patriarches, archevêques et évê- ques à l’occasion du deuxième cente- naire de l'institution de la fête du Sa- cré Coeur de Jésus.
Le pape y retrace tout d’abord Y'his- loire du culte réservé au Sacré Coeur depuis l'appel que lança en ce sens sainte Marguerite-Marie Alacoque jus- qu’à l'institution de la fête liturgique par Clément XIII le 16 février 1765.
Exprimant sa satisfaction pour les cérémonies organisées à l’occasion de ce deuxième centenaire, Paul VI dé-
clare: “Nous désirons que l'institution dé la fête du Sacré Coeur, mise oppor- tunément en lumière, soit dignement célébrée par vous tous, vénérables frè- res, et par les populations qui vous sont confiées. Nous souhaitons qu’à toutes les catégories de fidèles soient expli- qués de Ja Façon la meilleure et la plus complète les fondements doctrinaux qui illustrent les trésors de charité in- finie du Sacré Coeur, et que l’on orga- nise des cérémonies religieuses spécia- les pour que les chrétiens, animés de nouvelles dispositions d'esprit, rendent au Sacré Coeur de Jésus l'honneur qui lui est dû”. -
— le sens de la réforme liturgique —
Cité du Vatican. — Les critiques suscitées par la réforme liturgique ont été analysées par le pape dans une
‘ allocution qu’il a prononcée au cours
de l'audience générale hebdomadaire mercredi dernier. Paul VI relève que ces critiques portent notamment sur certaines innovations dont notamment celle de recevoir la communion debout et celle de la fin brusque de la messe.
“Avant, disent les conservateurs, a souligné le pape, chacun pouvait prier à sa guise. à présent tout le monde répond, tout le monde s’agite, il n'y a plus de paix et lon comprend moins qu'avant.”
Ces critiques procèdent, de l'avis du pape, d’une absence de pénétration du sens des rites religieux et d’une cer- taine “indolence spirituelle qui ne veut pas fournir d’effort personnel d’in- telligence et de participation pour mieux comprendre et mieux accomplir le plus sacré des actes religieux”.
Le Saint-Père a admis que la ré- forme, en bousculant certaines habitu- des pieusement observées, produisait une certaine désorientation et un cer- tain agacement. Mais des explications et-une assistance prêtée avec sollicitu- de.peuvent faire rapidement diparaître June et J'autre.
“Quoi qu'il en soit, a ajouté le pape avec force, il ne faut pas croire qu'a-
‘près quelque temps on redeviendra dé-
vôts et paresseux comme avant. Non, le nouvel ordre devra être différent, il devra empêcher et secouer la passivité
des fidèles qui assistent à la messe. A- +
La première famille d'Edmonton
Notre nouveau maire, M. Vincent Dantzer, est avocat de profession, et son épouse également. Ils appartien- nent à Ja paroisse cathédrale, et ont neuf enfants. Deux garçonnets vont au Collège St-Jean, quatre fillettes à l’A- cadémie Assomption,
QE ©
Racisme au Canada
Saskatoon. — La population de race blanche de la Saskatchewan manifeste une ignorance et une intolérance inad. missibles à l'égard des problèmes con- cemant les Indiens et les Métis. “Nous sommes de mauvais Canadiens qui s’i- maginent que des Indiens doivent nous aimer parce que nous les traitons com- me des enfants stupides”, a affirmé le docteur Pohorecky, professeur d’an- thropologie, lors de la conférence qu'il prononçait lundi à l'Université de Sas- katchewan.
Selon M. Pohorecky, aussi bien les Indiens que les Métis ont des raisons de mépriser les Blancs qui, dans le nord, gagnent des salaires vingt fois plus é- levés que ceux qu’on leur donne. Faut- il s'étonner dès lors que la majorité des Indiens qui se trouvent actuellement en prison ont été condamnés à cause du manque d’argent nécessaire pour payer les amendes de diverses natures? °
L'Alberta s’opposera à l'application du rapport Hall par Oltawa
Edmonton. — Le gouvernement de la province d’Alberta à fait savoir mer- credi qu’il protestera contre l'adoption d’un régime national d'assurance santé obligatoire. Le ministre de la Santé, Dr J. Donovan Ross, a déclaré notam- ment que si le gouvernement fédéral décide d’imposer un tel régime, lAl- berta refusera d'y participer. :
. “Nous n’allons pas abandonner notre plan bénévole, at-il dit, et nous con- sidérons que l'expérience de certains pays à démontré d’une façon suffisam- ment explicite qu'aucun gouvernement n’est en mesure d'imposer. un régime national d'assurance santé obligatoire.”
Le ministre a ajouté que, selon lui, les provinces devraient être autorisées à se prononcer contre tout régime obli- gatoire et qu’elles devraient recevoir une aide d'Ottawa afin. de financer leurs plans propres. -
Le régime albertain
Dans le cadre d'un régie bénévole,
le gouvemement laisse à chaque per- sonne le droit de décider si elle veut souscrire et il donne les subsides aux fa- milles pauvres qui veulent participer au régime mais n’ont pas les moyens de le faire, Dans le cadre d’un régime obligatoire, tel qu’il existe en Saskat- chewau, par exemple, tous les résidants sont obligés de faire des déboursés prévus par ce plan.
Le docteur Ross a affirmé, par ail. leurs, que d’après la constitution le service de santé relève de Fautorité provinciale et que le gouvernement fé- déral ne doit pas s'ingérer dans ce do- maine sans le consentement des pro- vinces. ;
Rappelons que la Commission royale d'enquête Hall a recommandé, l'an der- nier, que le Canada devrait avoir un régime obligatoire d'assurance santé,
financé dans une large mesure par le
gouvémement fédéral et administré,
: dans chaque province, par une commis-
sion provinciale distincte,
vant, il suffisait d’assister, à présent il faut participer. Avant la présence suf- fisait, à présent l’action et l'attention sont nécessaires. Avant quelqu'un pou- vait sommeiller et peut-être même ba- varder, à présent non, il faut écouter et prier”. Une accoutumance
Après avoir fait ressortir qu’à côté des critiques il y avait les manifesta- tions d’enthousiasmes de ceux qui voi- ent dans la réforme un moyen de “com- prendre finalement et de suivre la cé- rémonie compliquée et mystérieuse de la messe”, le pape a conclu:
“Cette admiration, cette sainte exci- tation, s’apaiseront aussi sans doute pour faire place à une paisible accoutu- mance. À quoi l’homme ne s’habitue t-il pas? Mais il faut croire que l'intensité religieuse que réclame la nouvelle for- me de rite ne s’atténuera pas, non plus que le sentiment que l’on doit avoir d'accomplir simultanément deux actes spirituels: l’un de participation vérita- ble et personnelle au rite, avec tout ce qu'il comporte d’essentiellement reli- gieux, l’autre de communion avec l'as- semblée des fidèles.
“Des actes qui tendent, le premier, à l'amour de Dieu, le second à l'a- mour du prochain. Voilà l'Evangile de la charité qui se réalise dans les âmes de notre temps et.c’est vraiment une chose belle, nouvelle, grande, pleine de lumière et d'espérance. Mais rien ne pourra se faire, dans ce renouveau spirituel, sans votre coopération, sans
votre participation.” +
Voyage interprovincial albertain
Le voyage interprovincial albertain aura lieu, cette année, du 5 juillet au 10 août. Pour diriger ce voyage, on aurait besoin d’une monitrice et d’un moniteur: de préférence des personnes mariées qui sont dans l’enseignement.
Il s’agit d'accompagner une trentaine de jeunes de la province qui feront une tournée dans l'Est, en autobus. Il y aura également un aumônier attitré pour le voyage. |
Prière de vous adresser au secrétaire de ce voyage: M. Henri Moquin, 11728 136e avenue, Edmonton.
+ +
Ranger IX
Le Ranger IX a aluni ce matin, tel que prévu. Environ 1,300 milles avant d'arriver à destination, ses caméras prirent des photos qu’elles transmirent immédiatement à Ja terre. Ces photos du cratère Alphonsus révèlent que lorsque l'homme sera prêt à faire ce voyage, il ne devra pas alunir sur un
cratère. +
La commission
Laurendeau - Dunton
La commission sur le bilin- guisme et le biculturalisme a si- égé à Montréal la semaine derni- ère. Nous donnons en page sept, un résumé des principaux mé- moires qui y furent présentés: Nous y ajoutons trois éditoriaux de la presse anglaise.
stop the show
Un éditorial du Vancouver Province frappe l’attention, car il n'est pas sympathique du tout au travail de cette commission. Rien d'étonnant, et on peut s’at- tendre à ce que d’autres jour- naux de la Southam Press par- lent dans Ja même veine. Mais une nouvelle encourageante lue dans The Edmonton Journal d'hier: la Southam Press va ou- vrir un service de nouvelles à Québec en juin. Si le bilingue qu'on y mettra voit bien les cho- ses, possible que peu à peu la presse anglophone change de ton lorsqu'elle parlera du Québec, des Canadiens français, du ca- tholiseisme,
un dollar
Le rapport préliminaire de la commission Laurendeau-Dunton se vend chez l’Imprimeur de la Reine à Ottawa : #1.00 pour l’édi- tion française ou l'édition anglai- se, $2.00, pour l’édition dans les deux langues.
Dans les premiers dix jours, 5,000 exemplaires anglais et 3,- 000 exemplaires français ont été achetés. À Montréal, 3,000 ex- emplaires; à Toronto, 2,000 ex- emplaires. À Winnipeg, 110 ex- emplaires; à Vancouver, 50! Et il serait intéressant de voir com- bien achètent ce bouquin dans d’autres centres du pays, pour voir qui s'intéresse vraiment à l'avenir de la Confédération.
RC @
“Ni Gentils,
ni Juifs.’
Rome (CCC) — “Ni Gentils, ni Juifs”. Sous ce titre L’Osserva- tore della Domenicz consacre aux événements sanglants de l’Ala- bama une note dans laquelle il constate avee amertume que les préjugés raciaux se manifestent un peu partout, fût-ce de façon confuse.
L’hebdomadaire écrit: “Nous sommes tous démocrates. Nous célébrons tous la liberté, l’égalité, la fraternité entre les hommes. Nous sommes nombreux à nous dire chrétiens. Mais nous ne par- venons pas à nous affranchir de certaines vues égoïstes qui, di- rectement ou non, aboutissent à des formules racistes mal ébau- chées, voire à des mesures légis- latives. On ne saurait nier que de nombreuses co-habitations, pour ne pas dire toutes, sont difficiles, que, les supporter, il est néces- saire d’avoir un véritable senti- ment de justice associé à la cha- rité, c’est-à-dire à l’amour et à la compréhension fraternels. À défaut de ce fondement, il est fa- tal, sans doute, que des erreurs répudiées, déplorées, condamnées avec horreur partout où elles se manifestent sous leurs formes les plus retentissantes, rentrent silencieusement par la fenêtre après avoir été chassées par la porte.”
Et dimanche, le 14 mars, le Saint-Père a fait prier la foule rassemblée Place St-Pierre.
“Prions pour les pays où la guerre et la guérilla provoquent le massacre de vies humaines, pour les pays aussi où les désor- dres créés par des raisons de ra- ce et de couleur suscitent Le haïi-
ne, causent des victimes.”
De Selma à Toronto. Les rudesses de la. police de l’Alabame à l’endroit des Noirs qui veulent être recon- nus, ont déclanèhé des vagues de protestations auprès des consulats et ambassades’ américaines. Jci, trois fem- mes polices ramassent une jeune fille qui, avee des”: centaines d'étudiants, manifeste devant le PODSAt a- méricain à Toronto. . : in
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La famille chrétienne à l'heure du Goncile
Toute comparaison est claudicante; d’ac- cord. J'en risque pourtant une. Je vois une certaine analogie entre l’actuel Concile et l’o- rigine des mondes, alors que “l'esprit de Dieu planait sur les eaux” (Gen. 1, 2). Les savants posent en thèse qu’au départ du cosmos, de cette création faite par le Verbe, Parole de Dieu il y eut une masse informe, encore mal arti- culée en apparence, mais dotée d’un dynamis- me innombrabre qui a progressivement donné ses fruits: cette terre que nous habitons, ces galaxies que la curiosité de l’homme s’essaie à arpenter, les animaux des forêts et de la mer, au sommet: l'humanité pensante et active, re- flet de Dieu. Quoi qu’on en ait, le mot de la Bible: “Faisons l’homme à notre image, comme notre ressemblance” n’est pas contredit par la théorie -évolutionniste. Ce que je retiens, et qui nourrit mon adoration devant la transcendance et le génié de Dieu, de cette somptuosité infor- me qui allait éclater en chefs-d’oeuvre, au cours des millénaires... : “un flot montait de terre, dit encore la Bible, et arrosait toute la surface du sol’
Où est-ce que je veux en venir? Attendez. Ma comparaison est bo:teuse, je l’ai dit. Et je n’irai pas jusqu'à prétendre ridiculement que l'église du Christ a commencé avec Vatican IT. Là où je vois un rapprochement, c’est dans la période imprécise, informe en quelque sorte, qui à suivi annonce du Concile par Jean XXITII: minutes de tâtonnements de l'Eglise, minutes de résistance du magma ecclésial, mi- nutes d’expectation lourde. Personne n'aurait su dire ce que serait ce Concile, considéré par quelqu’uns comme un caprice énorme d’un pape presque octogénaire. Nous savons maintenant que “l'esprit de Dieu planait sur les eaux” et que le projet, mal articulé en apparence, propo- sé à l'artisanat épiscopal, contenait un dyna- misme qui commence à peine à éclater sur l'E- glise et sur le monde. La communauté chrétien- ue n’est pas née avec le Concile, non. Mais il n’est pas exagéré de dire qu'elle entre dans un autre âge et qu’elle trouvera, en elle, le gonfle- ment qu’il faut pour soulever l'humanité du XXIe siècle, Nous sommes déjà, dans l'Eglise de demain. Elle s’inserira sous le signe de la pauvreté, du service, de la conscription géné- rale de tous ceux qui croient au Christ.
L'Eglise de demain sera jeune, de la jeunes- se même de la grâce. Elle ne sera pas triom- phaliste, mais le Christ multipliera ses con- quêtes amoureuses; elle sera de plus en plus minoritaire dans un monde où la poussée démo- graphique jouera contre elle, mais elle sera, : merveilleusement, le levain dans la pâte, dans cette pâte grouillante et angoïssée qui bouge dans tous les sens, à la recherche de son âme.
Je suis optimiste? Oui, Malgré toutes les contre-indications, il n'a jamais été si facile de cultiver la vertu d'espérance. Il y aura du dé- chet, beaucoup de déchet ; l’athéisme n'est plus un phénomène localisé et sournois: il devient agressif et foissonnant. Plusieurs se fermeront à la lumière. Mais en même temps surgira une relève chrétienne. ‘
Impatience du laïcat
Mon espérance n’est pas tout à fait gratuite. J'ai des raisons pour lappuyer. L'une d’elle est, peut-être, ce que j'appellerai un des faits majeurs de Vatican II. Pour la première fois, dans l’histoire de l'Eglise, un Concile s’est at- tardé au laïcat. Pour la première fois, un Con- cile s’est appliqué à définir l'Eglise dans son essence profonde. Nous savons désormais plus clairement qu’elle est “le Peuple de Dieu en marche” et qu’il n'y a pas, dans le Corps mys- tique du Christ, de cellules qui ne soient pas fonctionnelles. Saint Paul l’avait dit, dans le temps, mais nous l’avions presque oublié. A force de mettre l'accent sur les cellules ma- jeures (majeures par leurs responsabilités) : le Pape, les évêques, les prêtres... une équivoque s'était durcie: l'Eglise, c'était les clercs. J'ai hâte que l’on accomplisse une rectification de notre vocabulaire et que l’on s’habitue à ra- masser sous le mot “Eglise” tous les baptisés. La hiérarchie, c’est une partie de l'Eglise : celle que le Christ a voulu pour la structuration et l’animation de son Corps mystique. Elle est un service. Æt le remarquable du Concile, c’est qu’au moment même où les évêques se valori- saient, en quelque sorte, par l’affirmation de la collégialité, ils insistaient sur le caractère de service fraternel que devra revêtir, de plus en plus, leur fonction dans l'Eglise, Mais ils sont, essentiellement, des baptisés. On sait le mot de saint Augustin : “Comme baptisé, je suis frère avec vous; je suis évêque pour vous.”
Done, le laïc fait partie intégrante de lE- glise. Le elere c’est, à l’origine, un laïe qui est le produit de la communauté ecclésiale ; laquel- le est proprement sacerdotale: “Vous êtes un sacerdoce royal; une nation sainte...” Le clere émerge, un jour, de cette communauté; il n’en sort pas. Il est “ordonné” pour un service: pour présider, d’abord, à la fonction sacerdotale communautaire. Il n’a pas à se couper de la communauté chrétienne. S'il le fait, il cesse d’imiter le Christ qui n’a cessé de se proposer comme le “fils du charpentier”, qui mangeait avec les publicains, qui pleurait sur Jérusa- lem. Ï1 le doit d’autant moins que, par un mi- racle de l'amour divin, il est “ordonné” à de- venir le double du Christ et à reprendre, de. ses lèvres confuses, les paroles même du Christ: ‘Ceci est mon corps. Je t’absous de tes péchés: va en paix.” Il faut rappeler ces choses, au mo- ment précisément où l’on re-découvre le sacer- doce du laïc.
LA SURVIVANCE
Hebdomadaire publié tous les mercredis à 10010 - 109ème rue, Edmonton, Alberta.
Tél: Direction: GA 2-0388; Imprimerie: GA 92-4702
: Journal roi en politique et entièrement consacré
Directeur: R.P. Jean Patoine, o.m.i. Rédacteur: R.P. Clément Tourigny, o.mii.
PRIX DE L'ABONNEMENT $3.50 par an ou $2.00 pour 6 mois; Etats-Unis et Europe: $4.50 par an. Organe officiel des Associations françaises d'Alberta et de Colombie.
Autorisé comme envoie postal de la deuxième classe, Ministère des Postes, Ottawa, avec paiement comptant.
MERCREDI LE 24 MARS 1965
la cause religieuse et nationale.
par le Père E. Legault, c.s.c.
Mais la dimension de “l’ordination” sacer- dotale (de l’évêque d’abord, dont le prêtre n’est que le vicaire) n’abolit pas la réalité du laïc qui, étant cellule du grand Corps, cellule vivan- te, active, nécessaire, participe au sacerdoce unique du Christ. Il ne saurait consacrer, à l'autel, mais il peut, dans la perspective du Cal- vaire, faire. de sa vie et. de sa mort acceptée, une offrande à Dieu qui a une valeur sacerdota- le : entendez une valeur d'hommage, d’adoration au Père, une valeur de rédemption. Parce que cette offrande peut participer, dans la foi et l'amour, au sacrifice suprême et souverain du Christ, tête du Corps mystique. C’est en ver- tu de ce sacerdoce commun à tous les baptisés qu’un Jean XXIII, par exemple, a offert sa mort à Dieu, l’ayant vu venir sereinement, avec une sorte d’allégresse filiale qui a ému-le mon- de entier. Incapable de célébrer. il a fait de son lit d’agonisant un autel; et sur l'autel, il a voulu devenir victime propitiatoire en union avec le Christ, à la manière du Christ. Cet exercice du sacerdoce chaque laïc peut le réclamer comme une fonction propre et qui pro- longe, en quelque sorte, la messe à laquelle il a “participé” (parti-ciper… c’est-à-dire: prendre part). Ce ne sont pas là des suggestions flatteu- ses, une sorte de surenchère, pour amadouer le laïc : cela correspond à une vérité proclamée so- lennellement par l'Eglise hiérarchique.
Depuis quelque temps, déjà, bien avant le Concile, des laïcs s’interrogeaient sur la signifi- cation de leur baptême. Etait-il un sacrement qui les inserivait anonymement, passivement, dans le conglomérat de l'Eglise? Ou bien, l’in- tégration réelle au Christ? Ils avaient découvert qu’ils pouvaient jouer les prophètes, je veux dire: témoigner de l'Evangile, par leurs paro- les et surtout par leurs actes; le faisaient-ils comme des resquilleurs ou comme des artisans habilites ? Peu à peu, s’éclairait leur religion. Un Père Congar, o.p., publiait des “Jalons pour une théologie du laïcat”. Il y eut la patiente pédago- gie de l’Action catholique. Si bien qu’un des phénomènes préalables au Concile, ce fut une
sorte d’impatience dans plusieurs couches de
la chrétienté: les laïcs attendaient, sans toute- fois totalement l’espérer, ce passage de la Cons- titution dogmatique sur l'Eglise qui non seule- ment justifiait leur impatience mais lui donnait le feu vert: désormais, le laïc a un rôle à jouer, irremplaçable, dans le monde sous le signe de l'Evangile. Il n’aura plus’ jamais l'impression d’être un instrus ou un sous-bedeau: il a son chantier, il est responsable, il porte l'Eglise à sa manière. De fait, le corps ne se compose pas d'un membre unique, mais de plusieurs. Si le pied disait: “Je ne suis pas la main; je ne fais pas partie du corps”, en serait-il moins du corps pour cela? Si tout le corps était l'oeil, où se- rait l'ouie? Si tout était oreille, où serait l’odo- rat?” (Cor. 12)
Il y à, particulièrement, un domaine où le prêtre ne peut agir qu'indirectement: c’est ce- lui du foyer. Quel que soit son zèle, le prêtre ne pourra jamais se substituer à l’action du papa et de la maman qui, en contexte de foi, sont les premiers responsables de cette “Eglise miniatu- re” que doit devenir une famille de baptisés. Si la paroisse est une cellule de la grande Eglise universelle, le foyer chrétien est une cellule de la paroisse.
Je voudrais alerter, ici, tous les parents qui me liront, leur faire prendre conscience de la grandeur de leur tâche: il ne suffit pas “d’éle- ver” leurs enfants pour en faire des citoyens sortables et les immuniser contre la délinquan- ce juvénile qui guette non seulement les petits sacrifiés des taudis lépreux, mais aussi bien les ‘enfants de bonne famille”. Le papa, qui se veut chrétien, doit s'arrêter, un moment, au milieu de sa vie, et recevoir en plein plexus so- laire cette vérité choc: il est le chef d’une “PE- TITE EGLISE” ; il doit y jouer un rôle de pré- tre et, dans une certaine mesure, d’évêque. C’est un Père de l'Eglise qui nous l’a rappelé, il y a déjà longtemps. Le père de famille doit se re- connaître investi,
Et ne croyez pas que je déraiïlle ou me livre au jeu des constructions imaginaires, trop bel- les pour être vraies. Des pères de famille qui vont jusqu’au bout de leur vocation, il y en a actuellement de chair et d'os, dans l'Eglise. Ils se multiplieront.… Notre chrétienté occidentale devra une bonne partie de son dynamisme à l’'épaulement de la famille. Péguy appelait le père de famille “le grand aventurier du monde moderne”: il disait juste. L'aventure qui est proposée au père de famille est faite, non seule- ment du pain à gagner (ce qui est, déjà énorme) mais encore, mais surtout, de cette application consciencieuse et quotidiennement exigeante à
jouer son rôle. d’animateur spirituel de la “pe- .
tite Eglise minature”. Etre parmi ses enfants un témoin de l'Evangile, pris au sérieux. Bien- heureux enfants qui trouveront à s'identifier, dans leurs tendres et maléables années, à un père qui suggère, partout son comportement, le Père du ciel, de qui toute paternité découle.
Quant à la mère, elle doit être l’âme de la .
‘petite Eglise”: programme immense qui é- puisera toutes les-ressources profondes de sa
maternité.
Ceci étant dit, vous n’aurez pas à me tordre le bras pour me faire écrire que j’ai une admi- ration sans borne pour un foyer où règne la charité, où la joie respire comme naturellement; il ne faut pas chercher longtemps pour trouver l'explication : le Christ est au centre.
(L'Oratoire, mars 1965)
Dieu nous parle:
Celui qui craint le Seigneur n’a peur de rien, il ne tremble pas car Dieu est son espérance. (Eceli 34, 14)
Passion et colère abrègent es jours, les soucis font vieillir avant l’heure. (Eceli 80, 24)
(TEXTES CHOISIS PAR LA SOCIETE CATHOLIQUE DE LA BIBLE.)
La réunion de Moscou
par David Floyd
En dépit d'efforts désespérés de la part des Russes pour le cacher, la vé- ritable signification de la réunion des dirigeants communistes, qui s'est ou-
verte à Moscou le ler mars, est que le
mouvement communiste est profondé- ment divisé et le restera probablement pour longtemps. A vrai dire, il était juste de dire dès que la conférence s’est ouverte en l'absence des représentants du parti communiste chinois et de six autres partis communistes qu'il n’y a pas de “mouvement communiste” dans le monde, mais bien deux mouvements communistes, l’un se réclamant de Mos cou et l’autre de Pékin.
C'est là un fait important, suscep- ceptible d’avoir des conséquences de grande portée non seulement pour les communistes, mais pour le reste du monde également. La cassure entre les Russes et les Chinois est apparente depuis au moins 1960, et la nature de leurs divergences est connue depuis longtemps. Mais jusqu'à ce que se tienne ce rassemblement ‘“croupion”, il était encore possible aux deux camps de prétendre que “lunité” fondamen- tale du mouvement communiste n'avait pas été ébranlée par le différend sino- soviétique. Ce n'était, disait-on, qu’une querelle de famille.
Quoi qu'il advienne de la réunion de Moscou, le masque de “l'unité” est maintenant tombé. L’extraordinaire se- cret dans lequel la conférence s'est te- nue n’a pu dissimuler le fait que le manda du Kremlin ne s'étend plus sur tout le monde communiste. Il était inévitable ‘que les communistes chi nois boycottent la réunion et il n’y a rien d'étonnant à ce que les Nord-coré- ens et les Nord-vietnamiens les aient imités. Rien de surprenant non plus à ce que l’autre parti communiste régnant à savoir le parti albanais, qui est plus chinois que les Chinois eux-mêmes, ait refusé de se rendre à Moscou. Mais les Russes ont dû être très déçus que ni le parti japonais, ni le parti indonésien (celui-ci étant le plus important du monde), n'aient jugé bon de répon- dre à l'invitation de Moscou. Toutefois, le plus dur à avaler pour les Russes à dû être l'absence des communistes roumains. Pour la première fois l'un des “satellites” est-européens de la Russie a jugé bon de défier le Krem- lin, La Roumanie, membre du pacte de Varsovie, ne suit plus.
Ce n’est pas certes pas par manque d'effort de la part des Russes que la conférence du ler mars n’a pas réussi à réunir les vinghcinq partis auxquels les Russes ont adressé leur invitation voilà près de douze mois. En vérité, on pourrait dire qu'ils sont même allés jusqu’à éliminer M. Kroutchchev de la direction du parti communiste et du gouvernemerit soviétique dans leurs ef- forts pour apaiser les Chinois et les assurer du désir d'amitié russe. Les suc- cesseurs de M. Krouchtchev ont alors tout fait pour se concilier la bienveil- lance des Chinois et de leurs partisans, sauf abandonné complètement l’idée de convoquer la réunion. Ils ont tout d'abord remis celle-ci, qui devait a- voir lieu en décembre, au mois de mars. Puis, M. Kosyguin, le nouveau premier ministre, à fait un pèlerinage à Pékin, Hanoi et Pyongyang et offert aux Chi- nois et à leurs amis une reprise ou un accroissement de l’aide économique et militaire russe. Dans le même temps, les Russes ont voulu limiter l'impor- tance de la réunion du ler mars en Ja situant au niveau d’une simple “con- sultation” sur des questions non con- troversées et ont promis qu'il n’y serait pas du tout question de condamner les Chinois ou de les exclure du mouve- ment communiste, Tout ce que les Russes demandaient en retour, c'était d'être à même de tenir la réunion à laquelle ils s'étaient engagés du temps
- de Krouchtchev, parce que y renoncer
complètement eut entrainé une trop grande perte de prestige pour le leader nominal du mouvement communiste
EN VENTE CHEZ
fl
mondial.
Mais les Chinois sont restés froids aux invites des Russes. Loin de consi- dérer celles-ci comme un signe de bien-
.veillance, ils y virent un signe de fai-
blesse et décidèrent de tirer parti de leur avantage au maximum. Au lieu de cesser leur polémique anti-russe, ils ont continué à déverser leur avalanche de mots pendant toute la durée de la réunion de Moscou en répétant à l'en- vie. que les successeurs de Moscou é- taient tout aussi exécrables et “revisi- onnistes” que lui-même l'avait été. Et de peur que quiconque ait des doutes sur leur point de vue à l'égard de Ja réunion de Moscou, ils ont publié dé- la veille de son ouverture une longue et violente dénonciation d'un ouvrage de M. Boris Ponomaryov, directeur des dé- partements internationaux du parti com- muniste soviétique. Ils ont qualifié le livre “d’encyclopédie du révisionisme” et accusé M. Ponomaryov de faire du “krouchtchevisme sans Krouchtchev”. M. Ponomaryov était des délégués rus- ses à la réunion du 1er mars.
Les Chinois sont de toute évidence peu disposés à faire des concessions ou à rendre la position des Russes plus ai- sée. Les nouvelles assurances données par M. Kosyguin n'ont pas suffi à les amener à participer à une réunion à laquelle ils avaient d'emblée été hos- tiles et dans laquelle ïls n’ignoraient pas que les Russes jouiraient d'un ap- pui majoritaire substantiel. Les com- munistes chinois, semble-t-il, ne font pas beaucoup confiance aux Russes.
Que veulent done les communistes chinois? Leur position est en fait plus claire — parceque plus intransigeante que celle des Russes. Ils arguent que les divergences existant entre eux. mêmes et les Russes sont de caractère majeur, qu'elles portent sur des aspects fondamentaux de la politique, de la stratégie, et de l'idéologie communis- tes, et que, tant que ces divergences ne seront pas aplanies, il ne saurait y avoir de véritable “unité” dans le mouvement communiste. Le moyen évident de les surmonter est de tenir des entretiens bilatéraux entre le parti communiste chinois et le parti communiste russe et, alors seulement, si un accord inter- venait, d'organiser une conférence mon- diale des partis communistes. Tant qu’un tel accord ne sera pas intervenu, — prétendent les Chinois, — il'ne sert de rien de tenir une quelconque conférence. En vérité, disent-ils, les Russes n’ont aucun droit d’en convo- quer une.
Certains signes indiquent que les successeurs de M. XKrouchtchev sont près à faire quelque effort pour se mettre à la portée des Chinois. Ils ont établi une série de propositions qui, croit-on savoir, ont été également pré. sentées à la réunion de Moscou, pro- positions destinées à amener une amé- lioration progressive des relations sino- soviétiques. Elles réclament la cessa- tion de la polémique publique, des conversations bilatérales avec le parti chinois, des consultations sur les ques- tions majeures de politique étrangère, ainsi qu'un accroissement du commerce sinousovivétique et de la collaboration scientifique et technique entre les deux paÿs. Rien n'indique toutefois que les dirigeants chinois sont disposés à ré- pondre favorablement à cette démarche russe, Ils tenaient sans aucun doute à voir comment se comporteraient les Russes à la réunion de Moscou: il est certain qu'ils voulaient que les Russes fissent un geste qui marquât de façon très nette la reconnaissance de l’autori- té de la Chine dans le mouvement com- muniste,.
De toute évidence, en dépit des ef- forts de Moscou pour se les concilier, les Chinois continuent de faire preuve d'une extrême intransigeance.
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La Maffia du pensionnat par Jean Miville-Deschênes
Un second livre prend place dans la collection “Les quatre vents”, collection si intéressante pour les adolescents … La jeunesse connaît bien ce mot “maffia” qui sert à iden- tifier ces sociétés secrètes étrangères, bien organisées, sur. tout aux Etats-Unis, et prolifiques en projets meurtriers de tous genres. Ne nous alarmons pas cependant. La maffia
dont nous entretient Jean Miville-Deschênes n’a rien de com- mun avec le genre habituel. II s’agit d’une société secrète fondée par des collégiens pensionnaires qui trompent ainsi leur ennui et leur chagrin d’être éloignés de leur famille Ecrites sous forme de journal personnel par un petit gars, Jacques, qui ne manque ni d’audace, ni d'intelligence ces aventures amuseront certainement les jeunes - lecteurs. Ils se rendront compte qu’une bonne intention peut dégéné- rer en multiples conséquences assez désastreuses si la ran-
R
cune, linjustice et l’illogisme viennent brouiller le projet initial. C'est à cette conelusion qu’en viendra Jacques pour qui là maffia, au pensionnat, n’aura été qu'une crise pas-
sagère, assez enrichissante ce
amitiés fidèles.
pendant pour faire fleurir des
Un livre avec jaquette illustrée ‘qui enrichit cette col- lection jeune mais déjà connue par un premier titre allé- chant, “Lettres de mon moulin” d’Alphonse Daudet.
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La vrai
fuse
Mercredi le 24 mars 1985 ?
LA SURVIVANCE | | | —
e formule du journal catholique:
attentif à la fois à informer
et à former
. Paris ICCCq — À l'occasion de la parution de son 25,000e numéro, à quotidien catholique “La Croix de Paris, a reçu du pape Paul VI la lettre autographe suivante: |
“Au moment où la Croix fête la parution de son 25,000e numéro, nous tenons à unir nos actions de grâces aux vôtres et à vous adresser, ainsi qu vos collaborateurs, nos félicitations, noS voeux et nos encouragements. |
“Pour nous, qui lisons et apprécions ce grand quotidien catholique depuis de longues années, l'anniversaire que vous célébrez aujourd'hui évoque, en effet, tout un passé de fidélité à l'Eglise et au Saint-Siège. |
“Le modeste journal qui, il y a plus de quatre-vingt ans, faisait son en trée dans la presse française grace au zèle et à la clairvoyance d’une coura- geuse équipe de religieux Assomption- nistes, a vu progressivement s'élargir ses horizons et son audience. Il occupe maintenant avec honneur sa place dans le concert des grands organes d’infor- mation de votre pays, et la confiance que l'épscopat français lui témoigne prouve assez qu'il a su triuver la vraie formule du journal catholique: attentif à la fois à informer et à former ses lecteurs.
“D'une part, grâce à son souci de donner au fait religieux la place qui lui est due, La Croix rend aux catholiques de France un inappréciable service; el- le vient encore de la montrer par j'a- bondance et la qualité de ses chroniques sur le Coricile. D'autre part, elle ne leur rend pas un moindre service en les aidant à porter, jour après jour, sur
ses lecteurs S. S. Paul V]
les faits profanes, un jugement Chré. tien; car il faut nécessairement aujour. ©
d'hui que chacun se forme une pensée sur les événements et la marche du monde, et - nous le disions naguère .
“;] n’est pas possible que cette pensée
reste conforme aux principes chrétiens 3
sans l'aliment, la suggestion, le stimy.
lant d’un journal catholique.” (LOsservatore Romano, 5 mai 1964q “C’est pourquoi, cher Fils, nous vous
encourageons à poursuivre généreuse. ment vos efforts, dans la confiance que
les catholiques de France continueront.
à les apprécier comme nous le faisons
nous-même, et auront à coeur d'apporter :
à leur grand quotidien national l'appui
et le soutien qu'il mérite. Dans œs *
sentiments, nous vous accordons ainsi qu'à la grande famille de La Croix,
notre affectueuse bénédiction aposto. ‘
lique.”
LU +
—L'ennui est une des formes de Ja lâcheté. Vladimir Ghika
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ENS AULLLSSASERSEERELEEE ES
+ ne, À
Mercredi le 24 mars 1965
[ | Le passa
9
Alexandre resta dans sa chambre jus- qu'à l'heure du dîner. Il lui déplaisait d’aller converser avec les officiers qui, rentrés depuis peu, menaient grand tapage au salon. Alexandre lisait, ï] avait neuf ans lorsque la révolution avait éclaté et. cela l'avait empêché d'aller au collège comme son frère qui durant trois années avait appris le latin et le grec à Grenoble; aussi le cadet de Valone était-il conscient de son ignorance en. bien des domaines et, quand il était las de la chasse, il s'ab- sorbait dans les auteurs anciens pour se donner des rudiments de culture. Il eût aimé connaître les thèses des phi, losophes modernes dont on avait. tant parlé ces derniers temps, sans être souvent trop au courant, mais leurs oeuvres ne figuraient pas à Ja biblio- thèque du château. Son père, mort en juillet 1789, le mois fatal à la monar- chie, les avait en horreur; et depuis... on avait eu d’autres chats à fouetter que d'acheter des livres, sans parler de sérieux embarras d'argent,
— Monsieur est servi. :
Tant de déférence stupifia Alexan- dre. Hubert ne lui avait jamais adressé la parole ainsi. Etait-ce la présence des” officiers du directoire qui le rendait aussi cérémonieux? Ou bien la nouvelle importance prise par le cadet depuis le départ d'Olivier?
Dans la salle à manger le maître de céans eut une nouvelle surprise. Hu- bert avait sorti des remises après les avoir sérieusement astiquées les vieilles torchères d'argent qui servaient aux fêtes du temps, lointain déjà, de l’an- cien régime. C'étaient elles qui, fi- chées aux murs, dispensaient la lumi- ère aux convives. Sans loute la tra- ditionnelle chandelle à l’odeur de suif avait-elle été jugée insuffisante pour u- ne telle société. Autre changement, Goupil ne vint pas comme à l’habitude tourner autour de son maître pour men- dier quelques morceaus. Hubert avait décrété le Saint Bernard indésirable et celui-ci devait ronger son os au fond du chenil en ruminant de sombres pensées sur l'ingratitude humaine.
Seuls deux officiers étaient présents. Sénart manquait, ce qui d’ailleurs in- quiétait Alexandre car les policiers sont des gens dont il faut au moins autant regretter l'absence que la pré- sence. Ïl distribua les places. Tous trois s’asseyaient losqu’on frappa à la grande porte. Ils se regardèrent in- terrogatifs.
— Bah, Sénart sans doute, opina le Parisien continuant à manger.
De fait Hubert introduisit l'enqué- teur. Les policiers sont partout, Mais il n'était pas seul, un élégant chef d’escadron moustachu, à l'habit char- marré, l'accompagnait.
— Je vous présente Georges-Antoine Jolivet Saint-Clair qui rejoint le ré- giment de votre frère. Il passait au village, j'ai cru vous être agréable en Yamenant ici.
Sénart n'en finissait pas en cour- bettes. Alexandre reçut courtoisement le nouvel arrivant, tout en s'amusant de son nom. Pour la révolution, nobles- se et particule étaient mortes, la mode
consistait à les remplacer par l'abon-
Beaumont _ Bonnyville _ Donnelly _ Edmonton _
Falher _ Girouxville _
Holyoke Jasper Jean-Côté LaCorey Lofond Legal. Marie-Reine Nampa Picardville St-Albert St-Edouard
St-lsidore _ St-Paul _ Thérien _ Véoareville. — Vimv _
” Dour tout renseignement au sujet du
“Service de Sécurité familiale”
ger de la nuit
— .' ROMAN DE J.-P. BENOIT
dance des traits d'union... Jolivet-Saint- Clair, cela sentait sa petite noblesse ré- publicaine. Certain tribun populaire du midi n'avait-il pas cru bon de joindre à Son patronyme tous les noms de Ja mythologie grecquel
— C'est une chance que je sois res- té tard au village, minaudait Sénart à l'intention du chef d’escadron, sans le rapport d'un stupide maréchal des logis je vous aurais manqué.
— La dernière patrouille est enfin rentrée!
Quelque chose de nouveau, s'inté- ressa le Parisien?
— Plutôt!
— Quoi donc?
Sénart se faisait prier. Jolivet-Saint- Clair vint à son aide.
— Messieurs, sous l'ancien régime que vous êtes tous trop jeunes pour avoir connu, mais qui, reconnaissons-le cela fera plaisir à notre hôte, n'avait pas que du mauvais, l'officier qui se laissait aller à parler à table, était mis à l'amende. 11 devait payée la tournée générale. N'ennuyons pas monsieur de Valone avec nos sales histoires
Alexandre était en fait le plus dési- reux de tous d’être tenu au courant de ces “sales histoires”. Il protesta:
— Mais pas du tout! Soyez certain, monsieur, qu'en ce moment chaque Français ne songe qu’à son pays et qu'en aucune façon ma présence ne doit vous gêner.
— Que c’est bien dit! Notre hôte me paraît un vrai patriote, Dans ces con- ditions, Sénart, il ne reste qu’à vous exécuter.
— Voilà. II faisait déjà nuit. La troi: sième patrouille tardait et cela ne m'é- tonnait pas trop car elle était comman- dée par cet âne-bâté de Picard. Mais je tenais absolument à le voir, les deux autres était rentrées bredouilles. Enfin, las d'attendre, je fis seller mon cheval lorsque.
— Au fait, au fait, exigea le Parisien!
— J'y serais déjà si vous ne m'’inter- rompiez pas tout le temps. Donc, com- me je montais à cheval, je vois enfin mes hommes pénétrer dans la cour de l'école où ils bivouaquent. Sans ordre, les cols de capotes relevés, les mains dans les poches. ce sont des choses que je ne peux souffrir, et je me pro- mettais de mettre Picard aux arrêts lorsqu'il vint à moi en boitant. Il s'était foulé la cheville. Il n’y a qu'à lui que ça arrive .
— C'est tout, s'esclaffa Jolivet Saint- Clair en dévorant vaillamment une cuisse de poulet,
— Mais non! Je l’interroge. Les or- dres étaient formels: je leur avais dit au départ de me conduire toute per- sonne trouvée en dehors du village. Comme il ne rentrait qu'avec ses hom- mes j'en concluais que lui aussi s'était promené dans un désert. Ainsi, pas une âme qui vive dans le voisinage? “Non mon lieutenant, pas un chat. Tout juste deux gosses que nous avons ren- contrés ce matin.” Où sont-ils’ “Bah, c'étaient des gosses, je ne les ai pas ramenés”” Pourquoi cela? J'avais dit tout le monde. “Ils chassaient la mar- motte.” Chasser la marmotte en hiver! Comme si on voyait ça. Là dessus j’ap- prends que les gosses en question a-
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Voilà ce que l’A.C.F.A., par son Service de Sécurité familiale, a procuré aux familles éprouvées de ses membres
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vaient de dix à quinze ans.
.— Les avaient-ils déjà vus au vil-
lage? interrompit derechef le Parisien. — L’ainé seulement, mais attendez:
Ce n'est pas tout!
Alexandre avait soif, mais il ne vou- lait pas boire de peur de montrer que son verre tremblait. Il maudissait Hu- bert d’avoir fait un si fort éclairage. Tous devaient remarquer sa pâleur.
— J'ai appris par un des hommes, poursuivit Sénart, que le plus jeune possédait une médaille!
Le policier eût regardé son hôte qu’il n’eût pu manquer de remarquer son trouble. Alexandre crut qu’il allait dé- faillir.
— Ÿ avait-il une inscription dessus, s'enquit Jolivet Saint-Clair, plus par amabilité que par conviction car il gardait visiblement rancune à Sénart de troubler le souper.
Le hussard en question m’affirme avoir discerné une date. Mais il ne sait pas lire, il n’a donc pu me l'indiquer.
— Que faut-il penser de tout cela s'informa le chef d’escadron? Rien ne paraît grave.
.— Je ne sais, reconnut Sénart, ce qui
soulagea Alexandre. Ces garçons ont
prétendu avoir volé le bijou au château et ce n’est pas impossible, Monsieur de Valone nous le dira.
—Mon frère connaît mieux que moi ce qui nous a été dérobé. Une médaille? C’est possible.
— Toujours est-il, conclut le poli- cier, que je tiens à ce qu’on retrouve ces deux lascars. J'ai désigné une sec- tion pour les recherches de demain. S'il ne neige pas durant ‘la nuit leur travail sera facilité par les pistes qu'ils n’ont pu manquer de laisser.
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Appel aux jeunes chrétiens pour la défense de la paix
Bruxelles (CCCaq — Le Conseil de la Jeunesse de Belgique a publié Ja motion suivante:
Le Conseil de la jeunesse Catholique composé des représentants des mou. vements, services et groupements de Jeunesse Catholique, réuni à Bruxelles le 9 mars 1965, ayant étudié LE PROBLEME DE LA PAIX DU MON- DE: É s'inquiète |
Des menaces graves qui pèsent sur l'union des peuples et qui sont un ob- stacle à la paix:
— La course vertigineuse aux ar- mements, le nombre croissant d'Etats produisant ou, possédant l’arme atomi- que, ainsi que Îa dissémination des bases militaires, créent un climat d’in- quiétude et d'insécurité par le main. tien d’un équilibre dans la terreur, et mettent l'humanité à Ia merci d’une catastrophe.
— L'existence, face à une minorité de pays privilégiés et de haut standing économique, de nombreuses régions développées crée des antagonismes
Sur ce plan Alexandre était rassuré, le temps s'était couvert en fin de soi- rée et les premiers flocons n’allaient pas tarder, mais Philippe risquait de se faire cueillir au retour. Quel danger constituait le séjour de Christophe sur le domainel Car maintenant il en é- tait sûr, c'était lui qu’on recherchait. Pour quelle autre raison lancerait-on des patrouilles en montagne? L'enne. mi? Allons done, les quelques réflexions de Jolivet-Saint-Clair, qui lui ne de- vait pas être au courant de la nature exacte des opérations, témoignaient de trop d’étonnement pour qu'il en fût question. Ah, si Olivier avait été là! Mais Olivier servait Desaix, ou plutôt la France sous les ordres de Desaix.. là où se rendait l’élégant chef d’esca- dron! Ce rapprochement donna une idée au jeune Valone, il s’étonna mé- me de ne pas y avoir songé plus tôt: il confierait une lettre pour son frère à Jolivet-Saint-Clair!
Hubert offrit au dessert un magni. fique sorbet à la turque qui obtint un grand succès, Ce mets, fort rare à Paris puisqu'il fallait attendre que l'eau gelât, était réalisable toute l'an-
née à Valone grâce au voisinage des
glaciers. Dans la douce chaleur du feu, la friandise rallia tous les suffra- ges et la conversation tomba quelque peu.
Alexandre attendit de se trouver seul avec Jolivet-Saint-Clair pour lui parler de la lettre qu’il souhaitait en- voyer par son intermédiaire, S'il pou- vait éviter de mettre Sénart au courant cela serait déjà un point de marqué.
— Mais comment doncl Que ne fe- raisje pour rendre service à un hôte aussi aimable, protesta l'officier. Si même vous avez quelque objet à lui
- transmettre vous pouvez compter sur
moi. Je partirai demain à l'aube et votre frère aura votre pli quarante-huit heu- res plus tard.
— Je vous remercie, je n’ai qu’une
lettre à vous remettre Hubert vous a
préparé une chambre dans l’apparte-
ment du nord, j'irai vous porter mon
enveloppe d'ici une demi-heure. Alexandre se retira dans sa chambre
“pour écrire. Il fallait trouver des mots, suffisants pour qu'Olivier comprit Pur- :
gence de son retour, mais pouvant être également lus par tous sans éveiller la méfiance. Après mûres réflexions, il choisit cette unique phrase: “Mon cher Olivier, tu m'’es indispensable, reviens.” Connaissant Olivier, Alexandre savait que ce laconisme le frapperait davan- tage qu’une longue dissertation. Il hé- sita longuement pour savoir s'il devait cacheter son message. Finalement il se contenta de le plier en y inscrivant le nom du destinataire. Jolivet Saint- Clair ne serait pas froissé, Mieux valait ne point se le mettre à dos. S'il était curieux? Un risque à prendre. - @ suivre)
soumises à la misère et insuffisamment internationaux et des germes de guerre, alors qu’une part minime des dépenses que les gouvemements destinent à l’ar- mement serait suffisante pour mettre fin, progressivement à la famine, aux maladies, à l’analphabétisme qui sé- vissent et règnent dans le monde.
— La discrimination raciale et so- ciale, l’écrasement de minorités ethni- ques et religieuses pratiqués dans di: verses régions du monde et plus géné- ralement le mépris des droits de l’hom- me, régulièrement bafoués par des na- tions qui se réclament pourtant d’un haut degré de civilisation, rendent dif- ficiles l'entente et la compréhension entre Îes peuples. constate
— que la paix est l'aspiration la plus profonde du monde d'aujourd'hui et
‘que, de plus en plus, s’éveille la cons- ‘cience des peuples en faveur de l'é-
tablissement d’une paix fondée sur l'amour et la compréhension récipro- ques;
— que Ja jeunesse d’aujord’hui est animée du désir de collaborer active- ment à la construction d’un monde de paix;
— que l'oeuvre entreprise par des nombreuses organisations de jeunesse et institutions diverses pour susciter une aide concrète et désintéressée au pro- fit des victimes de la misère et spéciale- ment des pays du Tiers-Monde, con- court très sérieusement au développe- ment de la solidarité et de la compré- hension internationales et par là à l’é- tablissement ‘de la paix dans le monde. affirme
— que Ja paix mondiale est une oeuvre de justice sociale dans la liberté, dans la fraternité entre les peuples et dans le respect de la personne humaine;
— que la jeunesse est lespoir de lPhumanité et qu’elle, par conséquent, a un rôle primordial et irremplaça- ble à jouer dans la recherche de cette paix mondiale. lance un appel
— a tous les jeunes chrétiens et les invite à agir, en solidarité avec tous les jeunes de bonnes volonté, sans distinc- tion d'opinion, de condition sociale ou de croyance religieuse, pour hâter l'avènement de la paix dans le monde.
Ï1 leur demande, en union avec tous
.les hommes de bonne volonté
1. de redoubler leur action
CONTRE LES DANGERS D'UNE GUERRE ATOMIQUE POUR UNE LUTTE CONTRE LA MISERE POUR UNE PAIX VERITABLE 2. de prendre conscience de leur pou- voir et de leur responsabilité dans la situation internationale actuelle, t d’'ex- ercer toute leur influence sur l'opinion publique en vue de créer un vaste cou- rant d'opinion capable d’influencer les gouvernements de tous les pays afin que l'équilibre de Ja terreur fasse place au respect de la vie et à l'entraide en- tre tous les hommes.
C'est un devoir d’oeuvrer au maxi- mum pour contribuer à écarter ces me- naces de guerre.
La survie de l'humanité est en jeu.
La passivité et l'indifférence, c’est déjà la mortl
+ +
Attention à la névrose de votre chien
Washington — Un vétérinaire bri- tannique a déclaré que les chiens, tout comme ‘les personnes, devenaient né- vrosés, ;
Le docteur M. Young a ajouté que certains chiens développent des phobies ou deviennent extrêmement nerveux, même hystériques au point de mordre les étrangers qui entrent dans une piè- ce ou tout autre individu qui se trouve à leur côté quand le téléphone sonne.
“Il faut du temps, de la patience et
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L'Assurance - Vie Desjardins
— une entreprise
Le 10 mars dernier avait lieu à Mont- réal la 16e assemblée annuelle de L’As- surance-Vie Desjardins, Cette innova. tion d'aller porter l'information à un plus grand nombre d’assurés et de colla- borateurs de la métropole et de l'Ouest Québécois a été grandement appréciée.
L’actif de L’Assurance-Vie Desjar- dins dépasse déjà les $22,000,000. En effet, l'année 1964 a vu l'actif s’accroi- tre d’une façon remarquable d'environ $4,000,000. Ce montant, traduit en pourcentage, signifie une montée vi- goureuse de 22%.
Animée par le souci constant de la plus grande équité possible dans la distribution de ses investissements, les capitaux de L’Assurance-Vie Desjar- dins ont été placés dans les régions mêmes de leur provenance. Une pro- portion importante des placements a été consacrée au domaine des prêts hy- pothécaires. Selon la politique de cette entreprise, ces prêts ont été consacrés exclusivement à lhabitation familiale. Plus de $8,000,000 sont déjà affectés à ce secteur. |
Le montant de l'assurance en vigueur a augmenté de près de 16% passant de $1,148,014,878 à $1,326,118,103 — une augmentation impressionnante si lon considère le montant de l’encours atteint antérieurement.
Dans le domaine de l’assurance-vie individuelle, un record a été atteint cette année. Plus de $50,000,000 en polices d’assurance ont été souscrits par plus de 5,800 personnes désireuses de tirer avantage des régimes d’assu- rance proposés par L’Assurance-Vie Desjardins «et de lui manifester leur confiance.
Au secteur des assurances collectives (vie et santé), des progrès marqués sont également à signaler: 344 nou-
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veaux groupes d'assurés représentent 8,818 adhérents, exclusion faite de l'imposant volume d'assurance vie prêt et épargne.
Pour les seules garanties d’assurance- santé, l’année s'est terminée avec un montant de primes de près de $1,500, 000 — montant impressionnant atteint après seulement deux années d’exis- tence de ce régime.
À la base même du système coopé- ratif, dans la répartition de tout surplus, les ristounes (dividendes payés ou attribués aux assurés, s'élèvent À $E, 372, 498 en 1964, une augmentation de $311,774 soit près de 30%.
La radio et K télévision ont en- core cette année indiqué des préoccu- pations sociales propres à une entre- prises qui se veut bien présente à son temps et à ses problèmes.
Ainsi, au terme de la série de télé- visiin “Famille d’aujourd’hui”, suivait une autre série d'émissions consacrées, cette fois, aux problèmes des pays a-
_fricains en voie de développement:
“La faim des autres”.
En saison d'été, “Fête au Village”, revenait à la radio avec certains des meilleurs chansonniers de langue fran- çaise de chez nous.
À la reprise de la saison d’automne, une nouvelle série était amorcée à la télévision: “Les 15-25”, une enquête sur les problèmes et les aspirations des jeunes, Une série dont l'intérêt s’est spontanément manifesté et qui a suscité une cote d'écoute sans précédent.
La philosophie de la coopération porte des fruits. Bien que L’Assurance- Vie Desjardins ne compte que 16 ans d'existence, elle a déjà atteint une enviable maturité et jouit d’une répu- tation dont nous sommes tous en droit d'être fiers.
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Si les Américains se retiraient soudain du Vietnam?
par André François - Poncet
Plutôt que de répéter, avec la pro- pagande communiste, qu'il suffirait, pour que tout rentrât dans l’ordre, que les Américains se retirassent du Viet- nam, on ferait mieux de se rappeler pourquoi ils y sont venus et de son- ger à ce qui se passerait s'ils s’en éloi- gnaient.
I y sont venus, parce qu'au mépris des accords de Genève, conclus en juil- let 1954 et qui devaient rétablir la paix en IndoChine, le Nord-Vietnam a ral- lumé les hostilités contre le Vietnam du Sud. Ce dernier pays a la prétention de vivre de sa vie propre, derrière la frontière du 17e parallèle qui lui a été reconnue. Dans sa majorité, sa popula tion, n'est pas communiste. Elle est même, anti-communiste. De là, ses dif- ficultés et ses malheurs.
Pour les dirigeants de Hanoï, pour leurs protecteurs soviétiques et chinois, il est, en effet, scandaleux et intolérable que Saigon suive des voies contraires aux leurs. Il faut ramener ce mécréant à l'orthodoxie et lobliger à s'aligner dans les rangs du marxisme - léniniste. Mais, comme on ne peut pas lui faire ouvertement la guerre, on lui applique les recettes éprouvées de la subversion déguisée, de l’infiltration et du noyau- tage. On exploite ses divisions; on excite les unes contre les autres les factions qui le déchirent — le dernier coup d'Etat est une nouvelle preuve de cet- te instabilité — on attise ses querelles religieuses, tandis dans la jungle et jus- qu'aux portes de la capitale, la guérilla féroce du Vietcong.
Menacé dans son existence d'Etat indépendant, le Sud-Vietnam a appelé au secours comme le Gabon avait, na- guère, appelé la France.
L'Amérique, défenseur du monde li- bre, a répondu à cet appel. Elle l'a fait avec réserve et prudence. Elle a fourni des armes, du matériel et de l'équipement, ainsi que du personnel instructeur et des conseillers militaires. Maiïs’elle n’a pas envoyé d'unités cons- tituées et s’est efforcée de ne pas par- bHciper directement aux opérations de l'armée sud-vietnamienne.
Elle n'en a pas moins été, récem- ment, victime d’une attaque directe.
de l'Académie française
Ses dépôts ont été bombardés, d’impor- tantes pertes en hommes lui ont été infligées, provocation manifeste dont les auteurs se proposaient, en enveni- mant systématiquement la situation, de l’entrainer à des actes de guerre véri table, d’ameuter contre elle les Etats communistes, à la suite de la Chine et de YURSS et l’acculer soit au de- clenchement d’une catastrophe mon- diale, soit à une reculade humiliante. Le président Johnson s’est contenté, heu- reusement, de procéder à des repré- sailles limitées, sans tomber dans le piège qu’on lui tendait et dont l'audace révélait qu'il avait été imaginé à Pé- kin.
Nous espérons, bien entendu, que la paix sera sauvegardée et qu’une solu- tion de sagesse interviendra. On doit tout de même se demander ce qui ar- riverait si les Américains retiraient sou dain leur appui au Sud-Vietnam et rentraient chez eux, comme on les en presse.
Le Vietnam du Nord annexerait son voisin du Sud, proie riche et tentante. Il soumettrait la population sud-viet- namienne, désespérée épuisée par vingt ans de souffrance, à son régime draconien. Du même coup, le Cam- bodge, le Laos, Ja Thaïlande verraient éclater des émeutes, et des gouverne- ments communistes, affiliés à Pékin, s'emparer du pouvoir.
L'Inde en concevrait, pour ses pro- pres lendemains, les pires inquiétudes. Il n’est pas possible que le chef de son gouvernement n'ait pas fait part de ses appréhensions à son visiteur français. La frontière du Thibet, où la Chine s’est installée, est organisée comme une puissante ligne de départ. Le com- munisme indien constitue déjà une force qui n’est pas négligeable. Le gouvernement central a déjoué, il y a peu de temps, un complot qui avait pour but de prendre possession d’un des Etats de Ia fédération et qui ne manquait pas d’ampleur puisqu'il a motivé six cents arrestations.
Le premier ministre français aurait, pour calmer ces alarmes, déclarés que la clé du problème, c'était, à son avis, la reconnaissance officielle de la Chine
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Le Vaisseau auxiliaire Endeavour . . . L'Endeavour, premier navire hydrographe à être construit pour le Ministère de la Défense nationale a été accepté le 9 mars à Varrows, Limited, Victoria. l'équipage de ce vaisseau auxiliaire des forces navales canadiennes com- prendra 54 civils parmi lesquels 14 chercheurs scienti- fiques et deux aviateurs préposés à l'hélicoptère. Ce navire de 1,560 tonneaux sera utilisé par les spécialistes du Laboratoire naval du Pacifique du Conseil de re-
cherches pour la défense par le Groupe océanographique du Pacifique, par l'institut océanographique de l’Uni- versité de la Colombie-Britannique et par le Ministère des Mines et des Relevés techniques. Il est spéciale- ment équipé pour les recherches géomagnétiques, pour les travaux relatifs à l’acoustique et à la géologie sous- marine, pour les études portant sur l’océanographique physique, chimique et biologique.
populaire et son enttrée dans l'Organi. sation des Nations Unies.
Ces deux points acquis, la Chine ces- serait d'être un élément de trouble.
M. Pompidou estime que l’on ne
saurait rien faire en Asie sans la Chine.
En cela, on ne peut que lui donner raison. Mais le moyen le meiïlleur de
rendre la Chine conciliante et pacifi-
que est-il de lui livrer les parties de l'Asie qui lui échappent encore et de l’'admettre à l'ONU, d’où Tchang Kai- chek devra être, à sa requête, éliminé et où elle aura, dès l’abord, le droit de siéger, comme l’une des cinq grandes puissances, au Conseil de sécurité, avec le droit, de veto en poche? Autant char- ger un boutefeu d’éteindre les incen- dies! Mao Tsé-toung n’a jamais caché ses sentiments ni ses projets. 11 a tou. jours combattu la thèse de la coexisten- ce pacifique. À maintes reprises il a réclamé l'empire du monde pour le communisme et professé que celui-ci ne parviendrait à ses fins que par la guerre. C’est parce qu’il était animé de ces intentions ouvertement belliqueu- ses, appuyées sur la fabrication d'armes nucléaires, dont la première bombe est déjà réalisée, que Khrouchtchev s'est séparé de lui et l'a dénoncé comme un ennemi dangereux de la paix, Et c’est parce qu’il avait adopté cette attitude que Mao, en l’accusant de faïblesse, de compromission avec J’Occident capita- liste et de trahison, a obtenu qu'il fût mis à l'écart. . Tout cela, on le sait; on ne peut pas l'oublier. Et pourtant, les gouverne-
. ments agissent comme si les avertisse-
ments que Jeur donnent, sans se gêner, leurs adversaires n'avaient aucune va- leur et ne devaient pas être pris an sé- rieux.
Non! la politique des blocs n’est pas dépassée! La menace qui pèse sur l'Occident n’a pas disparu et la défense la plus efficace contre elle, c’est tu- jours de lui opposer le bloc des Etats de l’Europe atlantique, le bloc forte- ment cimenté du monde libre,
*
Il faut croître. C’est l'avis de M. Louis Rasminsky, gouverneur de la Banque du Canada. Même si le Canada connaît une prospérité croissante depuis quatre ans, il doit mieux employer ses ressour- ces, mieux se servir de son argent pour des fins productives.
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Selon le gouvernement
français
La politique et l’orgueil empêchent
un réglement du
Paris — La France considère le Viet- nam comme une région critique où l’orgueil et la politique empêchent un règlement pacifique et font grandir le danger d'une guerre généralisée.
Dans l'opinion française, ces deux po- sitions de base ont fait naître une im- passe qui apporte avec elle la possibi- lité d'une guerre entre les Etats-Unis et la Chine.
Si un tel conflit se produisait. la France refuserait d'y prendre part, a confié un haut-fonctionnaire français. 11 a souligné que cette prise de position avait été communiquée à Washington.
Il à expliqué comme suit la position fondamentale des deux grandes puis- sances intéressées au Vietnam:
— La politique américaine oblige à des négotiations sur une base de puis- sance seulement. |
— La Chine, que son nouvel état de puissance mondiale rend orgueilleuse, refuse de risquer de perdre la face en se laissant intimider autour d’une table de conférence.
“Les Etats-Unis, dit cet informateur baut placé, aimeraient une solution né- gociée, La Chine communiste aimerait une solution -négociée. Toutes les par- ties intéressées aimeraient une solution négociée, Mais les deux principaux ad- versaires, les Etats-Unis et la Chine rouge, ne peuvent rien faire à cet effet à cause de leur politique actuelle.”
Médiation franco-soviétique
La France et l'Union soviétique ont accepté de coopérer afin de tenter d’ob- tenir le début de négociations sur le Vietnam.
Une rumeur veut que la Chine ait fait savoir à la France qu’elle l'accepte- rait comme médiatrice afin de faire commencer les négociations. Mais cela a été nié en France, où l’on dit que ni
A EE
Irlande, Europe . .
de paiement (10% comptant,
budget) . La prochaine
conflit vietnamien
les Etats-Unis, ni la Chine, actuelle- ment, n’ont fait de démarches auprès de Paris.
Il est évident que le pessimisme grandit, dans les cercles français, où lon voit que la situation se détériore à tel point qu’il sera très difficile à l’une ou lautre des deux parties de faire machine arrière.
Ils considèrent que les Etats-Unis ne peuvent choisir qu'entre deux so- lutions: régler par la négociation le problème vietnamien ou faire la guerre.
Les Français ne sont pas sûrs, que le deuxième choix ne prédominera pas. Is croient que les Etats-Unis ne seront prêts à. négocier que lorsqu'ils auront prouvé amplement leur détermination et leur puissance militaire. Et ils pen- sent aussi qu'à ce moment il sera trop tard.
Certains s’attendent que les raids sur le Nord-Vietnam vont s'accélerer, et ils n’excluent pas des objectifs Ha- noï, la capitale,
L'administration américaine table aussi sur l’orgueil national, mais on croit ici que cet orgueil devrait être laissé de côté, dans l'intérêt de la paix.
De son côté, M. Maurice Couve de Murville, ministre français des Affaires étrangères, a indiqué. une fois encore, devant la commission des affaires é- trangères du sénat, où il était entendu et selon les termes mêmes du commu- niqué publié à l'issue de la séance, qu’- “aux yeux du gouvemement français, il n’existe pas d’autre possibilité qu’une solution politique au Vietnam, pour re- venir aux accords de 1954 en recher. chant, par la négotiation, à créer les conditions propres à la restauration d’un Etat sud-vietnamien neutre, indé-
pendant et exempt de toute intervention étrangère”.
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Mercredi le 24 mars 1965
Oui, elle penche. Cette fameuse tour de Pise, érigée en 1173, pen- che de plus en plus. Récemment, . des vents violents l'ont inclinée : encore d’une fraction de pouce, Depuis plusieurs années on s'in. quiète, et on étudie comment s’y prendre, pour empêcher cette tour de tomber un jour.
+ LU
= TANGENTE
Nous souhaitons plein rétablissement à nos malades sortant de l'hôpital: Mme Romuald Lussier, M. Sylvio Leduc, M. Olivier Cloutier.
M. Joseph Chénard est parti prendre des traitements médicaux dans le Mon- tana. M. Gustave Paradis est allé À Edmonton pour la même raison.
Vendredi le 26 février, Mlle Dolores Garemka unissait sa destinée à M, Donald Melin de High Prairie. Un souper fut servi pour 200 convives au soubassement de l’église.
Aux nouveaux époux, nos meilleurs voeux de bonheur.
FERD NADON
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Mercredi le 24 mars 1965 : mnt qua
PLAMONDON
Vendredi le 19, tous les élèves des grades 10-12 se rendirent visiter l’Ins- titut de Technologie d’Edmonton. Ce fut une longue journée pour eux, mais enrichissante aussi. Leur autobus était conduit par MM. Rosaire Plamondon et Octave Chevigny, ils étaient accompa-
gnés de Sr Frédérick et de M. Paul.
Piquette.
Jeudi dernier eurent lieu les funé- raïlles de Mme Stanislas Duperron à Breynat. Plusieurs des nôtres s’y ren- dirent rendre un dernier hommage à cette personne qui passa plusieurs an- nées par ici. Encore une fois nous of- frons, par la voix de La Survivance, nos plus sincères condoléances à son époux et à toute la famille.
Visiteurs d'Édmonton en fin de se- maine: Lawrence Buehler et ses soeurs Lorraine et Colleen; Mile Adèle Trem- bly, Mme Douglas Gauthier, Allan Gau- thier, M. et Mme Jérôme Plamondon.
Dimanche dernier, nous avions un bingo pour le curling.
Récemment admis à l’hôpital du Lac- Ja Biche: Mme Emile Plamondon, Mme Albert Gaudette, M, Gordon Plamon- don. M. Aristide Gervais à l'hôpital à Edmonton. M. Joseph Gagnon est allé prendre des traitements en ville. À tous nos malades, nous souhaitons prompt rétablissement.
La température froide se continue. Nous avons bien hâte de voir arriver le printemps après un hiver si rude.
+ +
Saint-Albert
‘ Baptêmes
Laurent Arthur, fils de M. et Mme Roger Lavoie. Parrain et marraine, M. et Mme Arthur Lavoie.
Rachelle Bernadette, fille de M. et Mme Robert Hébert. Parrain et mar- raine, M. et Mme Hector Hébert.
Kelly Lévis, fils de M. et Mme Lé- vis Bourgeois. Parrain et marraine, M. et Mme Gaston Bourgeois.
çà et là
Les Chevaliers de Colomb eurent une initiation dimanche dernier.
MmeOmer Comeau visite sa mère qui fête ses 70 ans, à Maillardville.
Dimanche prochain, nous dirons pu- bliquement notre reconnaissance à IA chère Soeur St-Joseph qui fut notre organiste pendant plus de trente ans. Messe à ses intentions à 9 hres, récep. tion au Foyer Youville de 2 à 5 p.m. Bienvenue à tous. 4
Samedi prochain, à une heure, Mile Pauline Vaugeois commencera le cours de sauvetage de la Croix-Rouge: l'en- registrement sera de 0.75 cents pour ceux qui ont dix ans ou plus.
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Festival 65 Rivière-la-Paix
C'est un plaisir qui fait chaud au coeur de lire, dans La Survivance du IT mars, le compte-rendu du Festival 65, À la bonne heürel On sait toujours chanter et bien chanter dans la région de la Rivière-la-Paix,
Je ne voudrais pas dire que dans no- tre région de StPaul on ne chante plus, mais il me semble qu'on ne met plus le chant en relief comme il de- vrait se maintenir.
Le fait qu’il y avait quelques remar- quables représentants de St-Paul à cette belle manifestation est une bonne indi- cation; que semblable manifestation se produise dans notre région de St-Paul, région qui devrait être en tête de tou- te manifestation française.
Sans vouloir blesser personne, je me permets de remarquer que notre ré- gion de St-Paul ne se manifeste guère dans les colonnes de La Survivance. On aime toujours lire dans un journal l’en- tête des paroisses que l’on connaît le mieux. On regrette de ne jamais voir plus l'entête de nos vieilles paroisses telles que St-Vincent, Ste-Lina et autres qui paraissent avoir perdu leurs corres- pondants assez réguliers d'autrefois.
Est-ce à dire que ces paroisses et celles qui en sont issues n’ont plus per- sonne pour cette correspondance? Je ne le crois pas. Alors quoi?. . . Serait-ce que la mentalité de ceux qui peuvent écrire ces chroniques n’est plus au mê- me nivean de ceux qui pouvaient les lire?
Isidore Cassemottes
CASTOR
Baptèmes -
Eugène Marcel, enfant de M. et Mme Philippe Marcil (Gèneviève Brosha), né le 16 mars. Parrain et mar- raine, M. et Mme Charles Marcil, grands-parents de l'enfant.
Roberta Thérèse, enfant de M. et Mme Clarence Allan (Thérèse Dion), née le 17 mars. Parrain et marraine, Mme Jeannette Marshall et M. Maurice Dion,
+
Mariage Le 20 mars a eu lieu le mariage de Paul Marcil, fils de M. et Mme Char- les Marcil, à Dolores Treleaven, fille de M. et Mme Victor Treleaven, tous de Castor. Le mariage a été béni par M. l'abbé O’Halloran dans l'église No- tre-Dame de Grâce. Ë çà et là Le banquet annuel du C.W.L. eut
- lieu le 3 mars. Parmi les officières é- ‘ Jues, mentionnons Mmes Charles Mar-
cil et Rolande Wiart.
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Luc LaFrance
LA SURVIVANCE
CESR
Les élèves du Frère Lahaie saluent à la Hitler. Toute la presse canadienne à parlé, avec grosses manchettes, de l'expérience de ce jeune religieux qui, dans son enseignement, fait un pa- rallèle entre le Christ et Hitler. Le supérieur du Frère, et les parents de ses ‘élèves, trouvent que les journaux ont
grandement défiguré la pensée et la méthode du Frère,
Un évêque luthérien dénonce la ‘nouvelle morale sexuelle’
Copenhague (CCC) — Dans un ser- mon qu'il a prononcé à la “Nilolai- Kirche” de Bielefeld (Allemagne), l'é- vêque luthérien suédois Bengt Jonzon a critiqué sévèrement Ja “nouvelle morale sexuelle” que l’on essaie d’intro- duire en Suède, Ses paroles, vu l'actu- alité et l'importance du sujet, ont eu un grand retentissement.
Parler de “nouvelle morale sexuelle”, a dit l’évêque Jonzon, c’est “utiliser une expression raffinée pour indiquer ce que l'on appelait jusqu'ici immora- lité. En Suède cela veut dire l'amour libre qui conduit souvent à la destruc- tion du véritable amour, à la maladie, à des grossesses prématurées parmi les écolières. Nous, Suédois, avons hont des films indécent qui déshonorent no- tre nom à l'étranger.”
“La sainteté de la vie humaine, a dit encore l’évêque, et le caractère ab- solu des Commandements de Dieu sont la base de Ja civilisation chrétien- ne. Ces principes doivent servir à re- garder sous sa vraie lumière la ques- tion de l'avortement. Quand le Christ a conquis sa place, voilà mille ans, dans la foi et la vie de nos ancêtres, la cruelle habitude d'abandonner dans les bois les nouveaux-nés indésirables a disparu. Or, de nos jours où le Christ est rejeté de notre civilisation pourtant si avancée, les petits enfants ne peuvent même pas reposer en sécurité dans le sein maternel.”
L’évêque Jonzon s'est ainsi exprimé peu de jours après les fêtes organisées par l'Eglise luthérienne allemande, à Hambourg et autres villes du nord de lle centenaire de la mort de S. Ans-
Sécurité familiale
Bonne fête!
M. Camille R. Benoit, Vegreville M. À.-Louis Chalifoux, Morinville M. Emile Laliberté, Jean-Côté M. Pierre Lapointe, Donnelly M. Jacques Loïiselle, Ste-Foy, Qué. M. Elie Beaunoyer, Bonnyville M. Georges Lanctot, Girouxville M. Maurice J. Perron, St-Paul M. Sylvain D. Lefebvre, St-Paul Rév, Père Léon Ouellet, omi, Pincher Creek M. Armand Gagné, Guy Soeur Marie Oliva de Jésus, Fd.j, Beaumont M. Julien Boucher, Edmonton M. Charles Edouard Côté, St-Paul Mlle Mariette E. Hogue, Edmonton M. Abel Ouellette, Tangente Soeur Henri Maria, fdij. Pincher Creck M. André J. Beaudoin, McLennan M. l'abbé Laurent Bussière, St Brides M. Thomas Campbell, Spirit River Rév. Père Joseph Forget, o.mi. Eaglesham | Soeur Marie Emilia du S. C., fd.j, Pincher Creek
M. Charles Vincent, Bonnyville
M. Alfred Canuel, McLennan M. Lucien Chaput, Tangente
M. Léo Jubinville, St-Paul
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Plusieurs évêques t pasteurs luthériens
de Scandinavie ont assisté à ces fêtes. Li +
Vient de paraître aux
Editions de l’homme
Des bois, des champs, des bêtes
par Jean-Charles Harvey Jean-Charles Harvey, journaliste et écrivain bien connu au Canada vient de célébrer son cinquantième anniver- saire de journalisme actif. Pour mar- quer cet anniversaire, les Editions de l'Homme publient un choix de ses meil. leurs écrits parus en divers journaux, notamment le SOLEIL, LE CANADA, LE JOUR et surtout le PETIT JOUR- NAL. À côté de ses “chroniques” se trouvent aussi quelques pièces inédi- tées. Voici en quels termes l’auteur présente lui-même “DES BOIS, DES CHAMPS, DES BETES”: “Ce livre est un témoignage d'amour à la nature canadienne à laquelle je dois les satisfactions les plus constantes et les plus profondes de ma vie. L’en- emble de ces morceaux, remplis d’ob- servations et de souvenirs personnels, se divise en quatre saisons et vise à inspirer à plusieurs le désir de mieux connaître et, conséquemment, de mieux aimer le plus beau pays du monde, le nôtre”. “DES BOIS, DES CHAMPS, DES BETES” c’est le chant d’un amant de la nature, un chant poétique plein de grâce et de tendresse. “DES BOIS, DES CHAMPS, DES BETES” qui est illus- tré par André L’Archevèque est en ven- te partout à $2.00 exemplaire ou à l'Agence de Distribution Populaire Enrg.... 418 ouest, rue .Notre Dame, Montréal, ne: +
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Retraites fermée pour dames. A l'Etoile du Nord, une retraite pour dames de langue française sera donnée du 27 au 29 avril. Mme Léda Pétrin est une des or- ganisatrices. Vous pouvez com- muniquer. avec elle pour vous enregistrer: 10233-114e rue, tél. 488-5266.
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Dames de Ste-Anne
Les Dames de Ste-Anne ont été heu- reuses de recevoir, lors de.leur réunion mensuelle, une conférencière très re- cherchée dans tous les milieux, non- catholiques aussi bien que catholiques. Oui, Soeur Ste-Françoise Cabrini, Soeur de Miséricorde, et directrice de la maison “Pine-View Home” - refuge pour les filles-mères, dans un style clair et vibrant, a dit aux dames présentes, ce qu’il faut penser, et ce qu'il faut faire pour les jeunes, surtout les filles-mères, ce qu’elles pensent, ce qu’elles souffrent et ce qu’elles désireraient rencontrer chez leurs parents. Les situations pré- sentées étaient si réelles que parfois les auditrices ont ri aux larmes, puis ensui- te elles ont pleuré en entendant ra- conter les situations tragiques qui se présentaient,
Soeur Ste-Françoise Cabrini à un programme organisé jusqu’à l'été. Elle pourrait peut-être accepter de donner quelques conférences à l’automne, de préférence dans la ville d'Edmonton.
f «+ L 1 +
Dimanche le 28 mars, commencera
‘a retraite paroissiale et sera prêchée
par le Rév. Père Lévèsque, Rédempto- riste. La première semaine sera pour les gens mariés, et la deuxième pour les célibataires.
Mlle Eléméc Royer, présidente du club Allouette ainsi que son comité, dé- sirent remercier tous ceux qui leur ont aidé à faire de leur bingo un succès. Le profit sera envoyé au Rév. Père Gau- det, o.mi, missionnaire en Bolivie.
Baptême
M. et Mme Roger Letourncau, an- noncent la naissance d’une fille, Cécile Thérèse. Parrain et marraine, M. et Mme Paul Chauvet de Legal.
+ LT Y CT
La semaine dernière, nos élèves de la haute école sont allés visiter l'Insti- tut de Technologie d'Edmonton, ce qui leur a ouvert les yeux sur les exigences de léducation moderne.
Mlle Sylvia Fagnan a passé une se- maine chez son oncle M. et Mme Âr- thur Fagnan, à Edmonton.
La famille Roland Provençal d'Ed- moriton en visite chez M. et Mme Wil- frid Provençal.
M. Paul-Emile Huot conduit un ca- mion au Swan Hills.
La famille Roger Préfontaine visitait Mme Arthur Provençal, ainsi que M. ct Mme Etienne Provençal, à Edmon- ton.
+
Hockey
Dans la semi-finale, nos Pee-Wees furent battus par ceux de Westlock, 6 8.
Nos Juvéniles ont battu Dapp dans l'arène de Westlock, 7-2. Ils ont rem- porté la finale contre Dapp, le 20: 10-5.
Dimanche dernier, une partie d’ex- hibition entre Morinville et Vimy, au profit de M. Roger Laplante qui s'était fracturé une jambe au hockey, alors que ces deux équipes jouaient ensemble. Beau geste, n’est-cc-pas?
Nos Séniors ont battu les Mills Landscap à Edmonton, 96. ï
LEGAL
M. et Mme Marcel Pelletier (Laurette L'Heureux) sont les heureux parents d’un fils, Joseph Albert Ronald. Par-
°
‘rain et marraine, M. et Mme Albert
Pelletier, grands-parents de l'enfant.
M. et Mme William Cyre (Juliette L'Heureux) annoncent Îa naissanœæ d’une première née, Marie Denise Lau- raine. Parrain et marraine, M. et Mme Joseph L'Heureux, grands-parents de J'enfant.
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Page 5 ER DA
Déclaration de foi commune au Ghana
Accra (CCC) — Deux associations universitaires du Ghana, lune catho- lique, la “Société d'Aquin”, et l’autre anglicane, la “Société Philippe Quaque” ont rédigé ensemble, il y a quelques semaines, une déclaration de foi com- mune qui vient d’être publiée.
Ce qui ressort principalement de ce texte est que les anglicans de la Société Philippe Quaque partagent en tout point la foi des catholiques “ro- mains”. Nous publions ici quelques ex- traits particulièrement significatifs de la déclaration, qui mettent en relief certains points qui, pour un catholique, revêtent une importance particulière.
Les deux sociétés:
1. S’accordent à déclarer que ce rapport concerne seulement l'Eglise an. glicane au Ghana, et ne conceme nulle- ment l'Eglise parente d’Angleterre. Ce rapport done ne parle que d'un schème possible d’union entre Anglicans ct Ca- tholiques au Ghana.
2. S’accordent à déclarer que la seu- le base possible d'union en conformité avec la Volonté divine est une identité de vue complète et un accord complet, ex corde, dans toutes les matières de Foi.
3. Nous déclarons accepter les trois Credos catholiques, c’est-à-dire: Je Cre-
SAINT-PAUL
Feu Jacques Lefebvre
Au Manoir de Saint-Paul mercredi le 10 mars est déc“dé Monsieur Jac- ques Lefcbvre à l’âge de 80 ans. Il était l'époux de feu dame Béatrice De- saulniers, citoyen Avantageusement con- nu, Monsieur Lefebvre laisse pour le pleurer six fils et six filles. Roch, Emile, Albert et Raymond de Saint Paul, Ri- chard de Maïillardville, B.C., Léo de Saint-Albert, Madame Alice Noël de Saint-Paul, Madame Clémence Lafran- ce de Fort Kent, Rév. Soeur Jeannette, s.gm., de Beauval, Sask., Madame Cé- cile Routhier de Saint-Paul, Rév. Socur Marie-Immaculée (Blandine) a.p.s. de Saint Paul, Rév. Soeur Lucie, s.gm., de Cardston, aussi 50 petits-enfants et 16 arrière--petits-enfants.
Les funérailles eurent licu samedi le 13 rnars à 10 h a.m. à la cathédrale. Le célébrant était Monsieur l'abbé Fernand Croteau, curé, assisté comme diacre et sous-diacre de Messieurs les abbés Armand Beaupré ct Antoine Tè- tu, vicaires à Ja cathédrale.
On remarquait au chocur les Révé- rends Pères Norbert Dufault, om, Clément Tourigny, o.m.i., Henri Lyon. nais, o.m.i., Messieurs les abbés Joseph Lachance, Chancelier, Charles-Henri Bérubé, recture du Petit Séminaire et Jules Laberge, curé de Fort Kent.
Le défunt repose dans le cimetière paroissial. Les membres de la famille Jacques Lefebvre désirent remercier très sincèrement tous les parents et a- mis qui ont partagé leur deuil soit par offrandes de messes, bouquets spirituels ou assistance aux funérailles.
À. tous un cordial MERCI.
do des Apôtres, le Credo de Nicée et le Symbole d'Athanase, … Le magistère de l'Eglise
12. L'unité et l’universalité de l'E- glise est maintenue, manifestée, garan- tie, ct perpétuée par l'unité sacramen- telle entre les Evêques unis au Saint- Siège.
Le Collège des Evêques en union a- vec le Saint-Siège exerce l'autorité doc- trinale de Eglise, qui, en raison de Ja mouvance du St-Esprit et la présence constante du Christ à l’intérieur de l'Eglise, ne peut faillir.
Les frères séparés
16. Nous reconnaissons que la re- lation qui convient entre la hièrarchie et les fidèles est celle d’une union com- plète ct organique avec le’ Siège Saint et Apostolique de Rome.
17. Nous reconnaissons que cette u- nion a été troublée dans le passé e raison de péchés commis. à
18. Nous reconnaissons que pour des Anglicans nés au Ghana, ou y résidant, et possédant une forte tradition anglo- catholique, il y a un devoir immédiat de rechercher à renouer des relations d'union requise avec le Saint-Siège et de retourner vers “le roc dont ils fu- rent coupés”.
19. Nous reconnaissons qu’en derni- ère analyse ceux qui possèdent la vérité catholique doivent retoumer à “Tuni- que bercail du Rédempteur.” Conclusion
95. L'unanimité s'est faite sur les points suivants:
L.La profession de foi telle qu'elle est exposée ci dessus, signifie, nous Je croyons, l'acceptation de la Foi catho- lique en tant que gardée ct interprétée par Je Siège de Pierre.
2. La profession de la foi catholique telle qu’elle est exposée dans ce rapport pourrait, pensons-nous, être tenue pour équivalent la foi orthodoxe par le Saint- Siège.
3. À notre avis il est inutile de dire qu’on x la foi catholique quand on est isolé du Siège Apostolique de Rome.
4. Nous avons noté l'anxiété des Anglicans eu égard à la validité des Ordres, mais cela est d'une importance secondaire jusqu'à ce qu'une identité ” de vuc complète et absolue concernant toutes les matières de la Foi ait été établie en conformité avec le Gardien de la Foi sur ke Siège de Rome.
5. À ce propos nous avons noté que les Nestoriens, les Donatistes, les Mo- nophysites, et d’autres hérétiques ont eu des ordres valides, les trois Credos catholiques, les sept sacrements et ont employé la terminologie catholique
‘es Luthériens parlent de “Messe”), :
mais que l'autorité du Pape était inca- pable de les considérer comme des. Ca- tholiques dans le sens plénier du ter- me.
6. Nous affirmons que la complète orthcdoxie dans la Foi catholique et le désir de retourner vers l'union pleine et entière avec le Saint Siège, est la seule forme d'unité qu’en conscience nous pouvons accepter ou recomman- der.”
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Page 6
Chronique des disques
Musique d'hier et d'aujourd'hui
La peinture, l'architecture, la mu- sique subissent comme la littérature de profondes et radicales transformationts.
Tout ce qui est nouveau n’est pas valable comme tout ce qui est ancien ne l'est pas obligatoirement. Mais il reste que le temps a décanté les oeuvres du passé et que ce qui a survécu offre des possibilités de qualité.
Nous avons ici un enregistrement de R série Westminster XWN 19057 “Les sérénades de Mozart”.
Cet enregistrement contient la Sé- nénade No. 9 en majeur K-320 et une eutre sérénade K.239.
La musique est rendue par FOrches- tre de chambre de Lausanne et Victor Desarzens. le dirige.
Nous nous contenterons de faire re marquer que le dernier mouvement est un rondeau dit allegretto. Ce rondeau a une allure française.
Ces airs de Mozart sont moins con- nus que d’autres mais sont très a- gréables äentendre.
Dans la série Starday SLP-273, de Sparton, nous pouvons appréier “Old time religion bluegrass style”.
Sous ce titre insipide on nous pré- sente sous le signe du banjo des airs religieux.
Pourquoi le banjo? Pourquoi pas? On nous à servi quantité d'airs religi- eux avec guitare,
C'est un genre qui plait pour un temps.
Voici quelques airs qui nous sont présentés par Red Ellis et son équi- pe de Huron Valley Boys; “God made
La lecture, clé du succès
par Rodolphe Laplante
man”; “I want to talk with Jesus”; “Re- pentance”: “Wooden alter”; “White dove”, etc.
Les chansons américaines nous en- vahissent et nous n’aimons pas les re- commander au détriment d’airs musi- caux, ou de chansons françaises mais il est des nouveautés qu’il faut enten- dre occasionnellement.
En quelques lignes nous pointons deux autres enregistrements.
Voici Clancy Hayes dans “Svwing- in Minstrel” M-12050.
Nous avons ici des airs de jazz chan- tés”et Clancy Hayes comme soliste, Il y a aussi de la guitare, de la grosse caisse, de Ja clarinette, etc.
Voici quelques airs à mentionner entre plusieurs: “When you and I were young maggie blues”; “Honeysuckle rose”; “You took advantage of me”; “Oceana roll”; “Waitin’ for the eve- nin’ mail”, etc.
Disque agréable.
Et en dernier lieu voici un disque Sparton ABO 483 mettant en vedette Martin Walker, écossais authentique.
Ce jeune joueur de soccer s’est mis à chanter aux Etats-Unis. Il chante lui aussi en anglais et nous signalons ce disque comme le précédent pour sa nouveauté.
Martin Walker sera-t-il un autre Sir Harry Lauder. Il est trop tôt pour en juger.
Nous signalons trois de ces disques car il faut savoir ce qui se passe dans le milieu américain. À chacun cepen- dant de faire son choix.
Rodolphe Laplante +
dans l'éducation des adultes
“La lecture, clé du succès dans l’é- ducation des adultes”, tel est le thème de la 7ème Semaine des Bibliothèques
. Canadiennes qui aura lieu, cette an- née, du 10 au 17 avril prochain. Le Premier Ministre du Canada, le Très Honorables Lester B. Pearson, en est le patron d’honneur, et c’est le Sous- Ministre des Affaires Culturelles du Québec, Monsieur Guy Frégault, qui en proclamera l’ouverture officielle, pour le Canada français, lors du ban. quet d’inauguration du Salon du Li- vre de Montréal, le 8 avril. |
C'est en 1959 que fut organisée, pour là première fois au Canada, cette Se- maine des Bibliothèques qui a pour but d'attirer l'attention de la population sur Ja lecture, source d’enrichisse- ment et de succès personnels, et sur les bibliothèques publiques et privées, qui sont, sans contredit, les plus im- portants centres de dissémination de cette culture.
Depuis 1963, un Comité de Langue +
française, avant son siège social à Montréal, s'occupe de préparer cette Semaine des Bibliothèques canadiennes, avec la collaboration active de douze directeurs régionaux qui travaillent à établir des programmes spéciaux dans leur milieu.
«
Les activités, à l'échelon local, sont nombreuses: proclamation officielle par le Maire, expositions de livres, vitrines spéciales, affiches chez les commer- çants, articles dans les journaux, pu- blicité et interviews à la radio et à la télévision, conférences, concours litté- raires dans les écoles, concours de des- sins, de photograhies, d'affiches.
Tous les Canadiens conscients de leurs responsabilités sociales se don- neront la main de façon spéciale, pen- dant cette Semaine des Bibliothèques Canadiennes, afin de souligner comme il se doit les avantages nombreux que les adultes, comme les enfants, peu- vent retirer de la fréquentation réguli- ère de nos bibliothèques.
+
Parlons français, et parlons-le bien ! ce nd nf ef nf af 2% ne nf ef nf ef nf af ef nf a af nf nf nf na nf af nÿ ne
". Nos Programmes
Lundi au Vendredi
7.00—-D'amour et de
680 k.c.
12.30—Rivière-la-paix
6.50— ouverture chansons vous invite 6.55-—Nouvelles 7.30—Petit ensemble 1.30—Visite chez les 7.00—Chez Miville vocal Chansonniers 7.28—Manchettes $.30—Regards sur le | 2,00—nouvelles 7.30—Chez Miville Canada français | 9 Salut 1 ; 8.00— Nouvelles 9.00— Concerts sym. nn RE 8.05-Sports 3.00—Radio-journal S.10—Prière du matin |Mercredi: 3.05—Salut les copains 8.18-—Radio-réveil 1.50—Les souris dansent! 3.58— Nouvelles
8.2$—Manchettes 8.30— Radio-réveil
9.00—Nouvelles 9.05—Avec Simone 9.10—La Rigodon 9.45-—Propos, fantaisies, chansons d'autrefois 10.15—-Témoignages 12.30—Joumal agricole 12.45—-Vie de femmes 1.30 Partage du jour
Jeudi:
3.05—A nous, mesdames
445—Salut les copains
54% -Radio actualités au jour le jour,
Vendredi:
7.00—Toute la gamme
0 7.30—Serenade 8.45—Auj. dans l’histoirel. s 39 Concert du mer.
1.30—Entretiens chansons
7.00— Temps de ref.
7.30—Récital d'orgue
S.30—Petites symphonies
9.15-—Pavsages et
+ musique 2.00—A nous, mesdames| 9.30 Place publique
1.00-—Toute la gamme
4.00—Prog. italien 4.30—Musique pour tous les goûts 5.00—Radio-journal 5.10-—Musique pour tous les gouts 5.55—Chronique sportive 6.00—Radio-journal et reportage 6.30—X.H.L. S.45—Samedi soir avec Paul
1.30—Les souris dansent|0-00—Prog. ukrainien
10.30—Samedi soir avec
sports, nouvelles | 730—Chasse a Paul 5.50—Chronique sportive l’Inconnu 12.00-Nouvelles 5.55—Nouvelles 8.30—Petit concert ; 6.00-—Les plus belles 9.00—Chorale du Dimanche:
voix Canada français 8.55— Bonjour 6.00—-Nouvelles 9.30—Serenade S.00—Nouvelles 6.05-—Sports :. 9.02—-Prog. Cris 6.10—Les plus belles nr 9.30— Ballade musicale
voix 6.50— Ouverture 19:00-—Météo j 6.15—Chapelet 6.55— Nouvelles 10.02—-Ballade musicale 79030 minute d'infor.| 7,50— Nouvelles 10.30—Terre Nouvelle 7.30—(selon le Jour) 7.00—Musique en tête |11.00-—Messe dominicale 10.00—Prog. ukrainien 8.05-—Sports 12.00—Musique r dinant 10.50—Est-ce ainsi que | S.10—Prière du matin . [12.15 Nouvelles
es hommes S.18—Musique en tête |12.25-_Sports
vivent? .8.28—\Manchettes 12.30— Vie croissante 11.00—Sous l'abat-jour 8.45—Auj. dans 12.45—Musique en dinant 11.55—Radio-ouest Thistoire
12.05—Pensée du soir Fin des émissions Lundi:
7.00—Le Clavecin
7.15—Serenade 10.30—Beau
7.30— Revue des arts etl!1-00—Radio-journal
des lettres 11.10-—Par un beau .. S.50—Sur toutes les 11.15—Vers demain écbriee 11.30—Par un beau ... 12.00—An Mardi: re 1.50—Entretiens 12.15--Nouvelles chansons 12.25-—Sports
9.00--Tante Lucille S.50-—Par un beau samedi 1.30—Les souris dansent|!10-00—Nouvelles .0.02--Vos souhaits
1.00—Prog. italien 2.60—Prog. hollandais 3.00—-Prog. polonais 3.00—Prog. allemand 4.30—Heure du rosaire 5.30-——Opéra du dimanche 8.00--50’ d’infor. 8.30-—-Cabaret du soir 10.00—Prog. ukrainien 10.30-—Terre nouvelle 11.00—Sous l’abat-jour 12.00— Nouvelles et sports
samedi AM
i2.02—Musique en dinant sports
|12.05— Recueillement Fin des émissions
cf che ce ae fe cf ee en once ne fn af fa af fa nada aa an a a of on
4:
Soif printanière. Ce charmant petit écureuil cherche
HU
les fissures dans l'écorce de l’érable, afin d’étancher sa soif. Faut dire qu'il aime boire sucré.
+
A CBXT et CBXT:1
Programmes français
Samedi 27 mars
9h.30 — Jeunesse oblige — Le Club des Jnobs, avec Sacha et Marie-José. 10 heures — Bras dessus, bras dessous — Emission de chansonnettes, avec Serge Laprade; invitée: Margo Mc- Kinnon,
10h.30 — Les Enquêtes Jobidon — “Cinq à zéro”. Stan est engagé comme assistant entraîneur d’une équipe de hockey afin de surveiller les joueurs. 11 heures — La Faim des autres — Une nouvelle série de reportages sur les pays d'Amérique latine. Animateur: Raymond Laplante.
11h30 — De 9 à 5 -— Téléroman de
‘ Marcel Dubé.
Dimanche 28 mars
9h.30 — Coeur aux poings —
10 heures — La Poule aux oeufs d’or 10h.50 — Les Belles Histoires des pays d'en haut — Les bûcherons font la grè- ve au chantier de Séraphin. Léon Dal- brand fait la connaissance de Bill Wa- bo.
11 heures — Canada 98 — Le Mac- kenzie.
Dans la série Canada "98, le réseau français de télévision présente un troi- sième film documentaire sur le Cana. da, tourné à l’occasion de la 98e an- née de la Confédération. Ce film est consacré à un des plus longs fleuves du monde, le Mackenzie, qui prend sa source sous le nom d’Athabaska dans les montagnes Rocheuses, traverse
Le chapelet à CHFA
2. N. Durant la saison du gouret, nous regrettons de ne pouvoir dif- ‘fuser le chapelet le samedi soir,
Mars
24—Famille Joseph Gratton, St- Vincent
25—Famille Ephrem Côté, Pla- mondon
26—Famille Hector Noel, St-Paul
29—Une paro'ssienne de St-Joachim
30—Paroissiens de la cathédrale de St-Paul
S1—Vieillards du Foyer Youville
Comité du Chapelet, Poste CHFA,
10012 -109e rue, Edmonton, Alberta,
Mon cher Monsieur,
L
le grand lac de l'Esclave, et se jette dans l'océan Glacial après un cours de 2,400 milles.
C'est en compagnie de Gerald Ri- chardson, actuellement directeur du film à Radio-Canada et ancien officier de la marine Royale pendant la Deu-
xième Guerre mondiale, que nous i-.
rons à la découverte de ce fleuve im- mense et tumultueux. Cet officier de marine, qui avait couru les pires dan- gers durant la guerre le longs des bancs de Terra Neuve, en particulier au-dessus du Grand Banc, faillit perdre la vie, un soir de septembre dernier, alors qu’il filmait sur le chenal étroit et peu profond de la mer de Beaufort à l'embouchure du Mackenzie.
A ce sujet, Richardson a écrit: “Nos ennuis commencèrent pendant un vo- yage entre Tuktoyatuk et Inuvik. En avant de notre embarcation, un re- morqueur tirait une série de cinq cha- lands: il changea soudain de direction et frappa les bouées de balisage. Nous étions ainsi dépourvus d'indicateurs de direction dans ce chenal et nous al- lions à l'aveuglette; bientôt notre re- morqueur touchait le fond et nous étions échoués. Même si. nous étions en sep- tembre, la température de l'eau était très basse et il faisait 20 degrés. La seule chose qui nous sauva fut un vent du sud ouest, Car si nous avions eu un gros vent du nord venant de ŸAr- tique, notre petit bâteau aurait été com-
FILM...
DR STRANGELOVE Adultes avec réserves. L 2 L 2 + MR HOBBS TAKES À VACATION Adultes et Adolescents
Américain. 1962. 116 min. Cinéma- scope. Deluxe color. Comédie de moeurs réalisée par Henry Koster avec James Stewart, Maureen O’Hara et Lauri Peters.
M. Hobbs rêve de vacances reposan- tes avec sa femme, Peggie. Mais celle- ci a d'autres projets: réunir toute la famille, enfants et petits enfants, dans un chalet au bord de la mer.
Les petits ennuis de la vie de famille sont ici présentés avec une plaisante exagération caricaturale, La couleur est agréable et les comédiens sont sym- pathiques.
Appréciation morale: À travers cer- tains paradoxes, le film met en valeur une famille saine, avec des parents com- préhensifs et généreux.
Veuillez trouver ci-inclus mon offrande de $. rate pour aider au maintien de la récitation quotidienne du Chapelet à la Radio.
Concours de chansons pour
Fête au Village
Legal, Alberta
1 — Chanson thème pour ‘la fête au village’ tenue chaque année à Legal, Alberta.
2 Que faire?
Une chanson avec mélodie qui décrit la vie d'un village albertain où la gaieté, la joie, le travail marquent les habitants jeunes e‘ vicux. - Les paroles devraient être dans les deux langues, sur une même méiodie. | Les paroles peuvent être appliquées à un air connu.
Qui peut participer? — Tout le monde, sauf les
organisateurs de Fête au Village et les juges du
Concours.
|
Prix de $50 à la meilleure chanson proposée. — Juges: les entrées seront jugées sur l'originalité,
le rythme, l'enthousiasme des paroles, la mélodie. La décision des juges sera finale, et aueune eorres- pondance ne sera entretenve.
6 — Date limite: les entrées doivent être envoyées à Fête au Village, C.P. 90, Legal, Alberta, pour le
15 mai 1965.
—
Le gagnant sera notifié 30 jours après la fermeture
du concours. Toutes les pièces proposées devien- nent pranriété de Fête au Village, aucune ne sera
. retournée à l'auteur.
Fête au Village, C.P. 90, Legal, Alberta
Plan budgétaire permanent
Pourquoi payer de 37 p.c. à 60 p«<. d'intérêt?
Une nouvelle forme de crédit ou de vente à tempérament, qui est parfai- tement légale, mais .qui contribue à l'accroissement de l'endettement et à la réduction du pouvoir d'achat des
familles, se répand de plus en plus.
Cette nouvelle forme de crédit, mi-”
eux connue sous Je nom de “plan bud- gétaire permanent”, n’a d'autre but que de tenir le consommateur dans les dettes pour un certain montant sur lequel on lui fait payer un taux d’in- térêt qui dépasse bien souvent 18% par année, ce taux d'intérêt s'exprimant par une “charge de service” de 1#% sur le solde dû à la fin de chaque mois.
Deux raisons majeures rendent ce programme de financement intéressant et profitable aux magazins et aux so- ciétés de financement.
En premier lieu, le coût moyen de ce genre de crédit dépasse sensible- ment le 18% par année constitué par la “charge de service” de 12% qu'on ajoute au solde impayé à la fin de chaque mois. Le consommateur paie souvent un taux d'intérêt qui va jus- qu'à 60%. Voici un exemple: au dé- but du mois, disons le 4 décembre, vous faites un achat de $100.00 que vous portez à votre compte “plan budgétaire permanent”. A la fin du mois, vous recevrez votre état de compte indiquant votre achat de $100. 00 plus une “charge le service” de $1.50 portant ainsi la solde à $101.50. Le 10 du mois suivant (10 janvier), vous faites un paiement de $30.00 ré- duisant ainsi la solde dù à $71.50. Mais quelques jours plus tard, disons le 27 janvier, vous faites un autre achat de $20.00 qui est porté à votre compte. Le nouvel état de compte que vous
plètement détruit en une heure ou deux. Pour ajouter à nos ennuis, notre gouvernail se brisa et nous fûmes à la merci de Ja rivière et de ses gros courants.” Un autre remorqueur, le Y.T. Richard, allait tirer d’embarras nos reporters téméraires.
C'est un documentaire concermant un fleuve canadien découvert en 1789 par lexplorateur Sir Alexander Mac- kenzie.
Films de l'Ambassade
de France a ° +
La BOUTIQUE du Collège St-Jean
tous les lundis, 7 h 10 p.m. lundi, 29 mars, 7 h 10 p.m. IMAGES MEDIEVALES La société du Moyen-Age d’après les peintures des plus célèbres manuscrits de l'époque. JEUNES FORETS L’effort scolaire français au Maroc. lundi, 5 avril, 7 h 10 pm. MALRAUX La vie et les principales oeuvres de Malraux. LE MARAIS Visite d’un quartier de Paris où se trouvent nombre de demeures aristo- cratiques du XVIIe et du XVIIIe si- ècle. La beauté de leur architecture et la richesse des intérieurs nous sont pré-
sentées avec le contraste de l'ambiance.
actuelle du quatier occupé par des ar. tisans. Cette visite montre les efforts faits dernièrement pour restituer à ces hôtels particuliers leur caractère o- riginal.
Invitations de Mariage
recevrez au début du mois de fé vrier indiquera donc qu’au début. du mois de janvier, vous deviez $101.50, que vous avez réduit ce solde à $71.50 au cours du mois par un versement de 830.00, et que vous l'avez reporté à $91.50 par l'achat du 27; mais, vous y verrez aussi un autre montant de $1.32 pour “charge de service” (14% de $9L. 50). Le solde dû à la fin du mois es donc $92.82. :
En réalité, ce $1.32 ajouté à votre compte représente l'intérêt sur les $71.50 que vous deviez jusqu'au 27 du mois et sur les $91.50 dûs de cette da- te à la fin du mois. Le 1#% par mois d'intérêt n’a pas été calculé sur le montant dû selon le nombre de jours, mais bien sur le montant dû à la fin du mois. Dans un pareil cas, le taux d'intérêt réel qu'on vous demande de payer n'est plus 18% par année mais bien 37%. Qui a les moyens de payer 37% par année d'intérêt? Achats spontanés
Les promoteurs de ce genre de cré- dit rapportent que cette facilité de crélit offert aux consommateurs fait augmenter leurs ventes de 30%. Ceci est sûrement à l'avantage du magasin, mais pour Je consommateur, cela représente une autre fuite de ses revenus. De plus en plus on s’habitue à faire usa- ge du crédit pour l'achat d'articles im- portants comme l'automobile, les meu- bles, les gros appareils électriques, etc. Ces biens gardent leur valeur pour un certain nombre d'années et peuvent être considérés comme une forme d’épargne. Mais le danger, c’est l'habitude de tout “mettre sur le compte”, même les articles qui se dé- tériorent rapidement et pour lesquels il faudra continuer à payer même lors- qu’ils seront devenus inutilisables,
L’'usager du crédit ignore, la plupart
Mercredi le 24 mars 1965
du temps, ce que lui coûte ce crédit. D'ailleurs, tout est mis en oeuvre po camoufler le taux réel d'intérêt repré. senté par les charges de financement ou par les paiements mensuels deman dés. ;
Le moyen le plus sûr de Protéger. votre pouvoir d'achat est d'essayer de cheter au comptant en planifiant vos dépenses et en épargnant l'argent n£ cessaire, du moins pour Jes dépenses qui reviennent régulièrement.
Lorsque l'usage du crélit devient n& cessaire, ne Vous engagez jamais sans avoir consulté votre Caisse populaire, C'est l'endroit le plus sûr pour être bien informé.
Marcel-B. Caron
+ +
Soyons fiers de parler français
RETRAITES FERMEES
Etoile du Nord Saint-Albert
DAMES 7 au 9 Avril Mme Eloi Pétrin, Tél. 488-5266 Mme Arthur Piché, Tél. 488-7924 Mme Thérèse Rondeau, Tél. 489-0626 Mme Gérard Leblanc, Tél. 599-8315
HOMMES
15 au 17 avril (Jeudi - Samedi) Dr S. Lynch, Tél.474-1758
Léonard Fournier, Tél. 477-2330
Lucien St-Amaud, Tél.454-5728
Guy Fontaine, Tél. 489-0752
La semaine à
TEMOIGNAGES
(une émission de Radio-Sacré-Coeur)
(du 29 mars au 9 avril)
LUNDI: L'abbé Denis Rivest,
“Pourquoi tous ces changements liturgiques?” MARDI: Marcel Marcotte, S.]., “Comment savoir ce que le Seigneur attend de moi? ” MERCREDI: Henri Guindon, S.M.M.
“Un fils nous parle de son père.”
JEUDI: Guy Poisson, P.S.S., “Nos parents veulent-ils une école chrétienne?” VENDREDI: Guy Poisson, P.S.S. “Le Rapport Parent étouffera-t-il l’école chrétienne?
CHFA-680-10h.15 a.m.
HORAIRE DE MESSES
Au service des Canadiens français à Edmonton
IMMACULEE-CONCEPTION: 108A ave et 96e rue —
ee
t — 9h00 — 10h30 — 12h00 et 5h.00 p.m.
SAINT-JOACHIM: 99e avenue et 110e rue — 6h.30 — 8h. — 9h.30 — 11h. — 12h.30 — 5h. pm
SAINT-THOMAS : 8520 - 9le rue — Dimanche: 8h. — 9h.30 — 11h.
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Tél. 429-4709 *
Edmonton, Alberta
SE NAT ES
SURVIVANCE
Mercredi le 24 mars 1965
Université McGill
commission permanente du bilinguisme financée par Ottawa et les provinces
L'université McGill recommande la création d’une commission canadienne permanente du bilinguisme et du bi- culturalisme, commission qui serait fi- nancée conjointement par le gouver- nement fédéral et les gouvernements provinciaux, | :
Dans un mémoire soumis à la Com- mission royale d'enquête sur le bilin- guisme et le biculturalisme, l'institu- tion montréalaise dit que cette com- mission aurait pour tâche d’encoura- ger divers programmes de recherches sur le biculturalisme. Elle serait, en
outre, chargée d’adoptée un program--
me d'éducation du public, visant à é- veiller un sentiment national chez les Canadiens.
Le mémoire, très détaillé, contenant pas moins de 10,000 mots, affirme que la tâche fondamentale de la vie politi- que et sociale du Canada aujourd'hui est la reconstruction du gouvernement et de la société avec des conséquences qui affectent la structure du fédéralis- me canadien dans son ensemble et les attitudes que les Canadiens de langue anglaise et de langue française devront dorénavant adopter entre eux en éla- borant une société biculturelle.
Culture Menacée
“Un Canada viable semble mainte- nant possible si un effort positif est fait pour faire admettre le fait que le Cana- da est composé de deux grandes cul- tures et de deux grands goupes lin- guistiques, et non pas deux races, et que l'existence de. ces deux cultures et langues représente une occasion extra- ordinaire d’enrichissement pour les deux communautés”.
La culture française au Canada, dit le mémoire, est menacée, même à Montréal. |
“L'on pourrait même dire que la culture française est dans un état de siège sur le continent américain en gé- néral et au Canada en particulier”.
Ceci représente un lourd fardeau pour ceux qui veulent que cette culture survive et s’épanouisse.
“C'est un fardeau que tous les Cana- diens doivent cependant partager, si l'on veut établir la viabilité de notre bi-nationalismes et réaliser la promes. se et la richesse de notre dualité de culture”. |
Abordant la question des minorités francophones, en dehors du Québec, l'université McGill dit qu'il est clair qu'aucune d'elles n’a joui jusqu'ici des conditions nécessaires à un sain déve- loppement et que, dans certains cas, les conditions élémentaires de survie font défaut,
“Cette situation est souvent due au fait que la majorité anglophone a agi comme si le Canada était un pays mo- noculturel où l'assimilation était la seu- le ligne de conduite à suivre, à l'égard des citoyens parlant une autre langue”.
RECUMMANDATIONS
Les principales recommandations de l'université McGill se résument de la façon suivante:
Gouvernement fédéral — Une aide financière aux universités afin d’encou- rager l'échange de professeurs et d'é- tudiants entre les universités franco- phones et anglophones; des démarches auprès des gouvernements de l'Ontario et du Québec en vue de la. fusion des villes d'Ottawa et de Hull en une seu- le capitale bilingue et biculturelle; Y'é- +
Collège Loyola
laboration, à l'intention des fonction- naires, des membres des forces armées et du personnel des sociétés de la Cou- ronne d’un programme d'études por- tant sur les multiples aspects du bicul- turalisme; la disparitions de tout con- trôle politique sur le bureau fédéral de traduction et collaboration avec les gouvernements provinciaux pour l’éta- blissement d'au moins six écoles de traduction dans le cadre des universi- tés existantes: une pour l'Ouest cana- dien, deux pour l'Ontario, deux pour le Québec, une dans une université fran- cophone et l’autre dans une université anglophones et une pour les provinces atlantiques.
Provinces anglophones — L’adop- tion de mesures constitutionnelles et administratives nécessaires au dévelop- pement des minorités francophones, hors du Québec, partout où celle-ci sont numériquement fortes; Yemploi du français dans les débats et archives parlementaires, les tribunaux et les or- ganismes publics; l'établissement d’é- coles, pas nécessairement confession- nelles, et d'institutions culturelles d’ex- pression française désireux de pour- suivre leurs études dans des universités ou collèges francophones reconnus.
Québec — Résistance aux pressions en faveur d’un unilinguisme officiel français et reconnaissance du carac- tère biculturel de la province. |
Education — La mise sur pied de cours universitaires spéciaux en faveur des professeurs de langue: l’autorisa- tion aux Canadiens de langue française fréquentant des universités anglopho- nes de présenter leurs examens en fran- çais et vice-versa pour les Canadiens de langue anglaise l'enseignement de l'histoire du Canada devrait être envi- sagé, par chaque groupe culturel, sous un angle qui transcende une perspecti- ve francophone ou anglophone.
Moyens d'information — La Société Radio-Canada, le Conseil des Arts du Canada et l'Office national du film devraient accroître leurs efforts pour mieux faire connaître les deux grou- pes l'un à l'autre; le Bureau des gou- verneurs de la radio-diffusion devrait encourager la production de program- mes bilingues et biculturels sur les ré- seaux privés et même considérer la possibilité de réserver certains canaux de diffusion à cette fin.
Monde des affaires — Celui ci de- vrait être invité à adapter ses activités et ses structures à la nécesité de reflé- ter pleinement le caractère bilingue et biculturel du Canada à la fois au pays et dans le monde entier; contribution financière aux programmes de xecher- ches à caractère biculturel entrepris par les universités canadiennes et aide financière aux Canadiens de langue française transférés, par leur compa- gnie, hors de la province de Qué- bec, afin que leurs enfants puissent xe- cevoir un enseignement français satis- faisant.
Le principe fondamental du mémoire, dit l’université McGill, consiste en ce
‘que le bilinguisme et le biculturalisme
approfondissent la connaissance de deux cultures et permettent à l’homme de s'améliorer et de s'élever intellec- ‘tullement. D
“Pour reconnaître pleinement ce principe, il faudra y apporter de l’ima- gination, de la bonne volonté et, en
plus, beaucoup de patience”. +
les ‘high schools’ de Montréal
ignorent tout d
Les étudiants anglophones québécois manifestent de l'hostilité envers Îa
langue française et le moins qu’on puis-.
se dire est qu’il s’agit là d’une situation anormale, a-t-on déclaré, devant la Commision royale d'enquête sur le bi: linguisme et le biculturalisme.
Cette affirmation est venue ‘de M. André Michalski, directeur du dépar- tement des langues modemes au col- lège classique Loyola de Montréal, une institution de langue anglaise.
Bien que, a-t-il dit, le collège Loyola tente vériablement de donner la mai- trise de la langue française à ses étu- diants les résultats obtenus sont loin être proportionnels aux efforts dé- ployés.
Les “high schools” ignorent tout du francophone
Selon le professeur Michalski. la grande majorité des étudiants des “high
schools” sont éduqués dans une complè- te ignorance du Canada français même s'ils vivent en plein milieu franco-
phone, comme c’est le.cas à Montréal.
Cette situation est attribuable, du- moins en partie, at-il dit, ‘aux pro-
grammes scolaires eux-mêmes et aux manuels utilisés. Les. manuels parlent généralement et seulement de la Fran- ce tout comme si le Canada français n'existait pas. Il y a aussi, a-t il dit, des instituteurs qui ne connaissent même pas le Canada français.
M. Michalski croit que cette hostili- té envers la langue française peut a-
voir également comme source le milieu.
1
u fait français
familial. |
Le professeur Michalski s'est déclaré d'opinion qu'il faudrait “refaire la men- talité” des étudiants. Il faudrait faire disparaitre les préjugés que l'on entre- tient à l'endroit de cette langue. L'exemple des USA si :
Il a fait remarquer qu'aux Etats-U- nis, par exemple, il est reconnu que
. Ja connaissance d’une langue étrangè- re est un atout précieux du point de
vue de la culture. Il ne fait aucun dou- te, a-t-il dit, que le français est con-
sidéré comme une langue de prestige‘
chez nos voisins américains.
Dans l’ouest du pays, par contre, a dit M. Michalski, on croit que la con- naissance de la langue française est
.loin d’être prestigieuse parce que
celle-ci : s'identifie aux “pauvres” ca- nadiens français. C'est une image du paysan que l’on se fait du Canadien français dans l’ouest du pays.
M. Michalski a dit qu'à Montréal la situation s’est quand même améliorée depuis quelque temps alors que lon
. prend conscience que la possession de
la langue française pourrait éventuelle. ment se traduire par des avantages d'ordre pécuniaire.
Le professeur croit que les gouver- nements provinciaux ou le gouverne-
- ment fédéral devrait établir des pro-
grammes de bourses afin que les pro- fesseurs de français des écoles anglai-
‘ses et les enseignants de langue an-
glaise du Québec puissent s'inscrire à
des. cours d'été universitaires.
LA SURVIVANCE
Les travaux de la Commission Laurendeau-Dunton doivent intéresser tous les Canadiens, puisqu'il y va de l'avenir de la Confédération, la presse se doit de renseigner là population sur la pire crise que traverse le Canada. Votre journal prend l'esséntiel des rapports présentés à la Commission et vous les
offre. ‘
La semaine dernière, la Commission siégeait à Montréal. Cette page
vous donne un résumé des réclamations et suggestions que les commissaires
ont entendues, de la part d'organismes ‘anglophones et francophones du dis-
trict de Montréal.
On peut ainsi résumer l’ensemble de ces mémoires: que les provinces
anglaises traitent leurs minorités françaises comme le Québec traite sa mino-
rité anglaise.
Université Bishop, Lennoxville
trop peu de contacts entre étudiants anglophones et francophones
Des représentants de lUniversité Bishop's de Lennoxville ont déclaré devant la Commission Laurendeau- Dunton que les contacts entre les étu- diants de langue française et de lan- gue anglaise ne sont pas suffisamment nombreux.
M. André Laurendeau, président conjoint de la commission, a fait état d’une lettre écrite par un étudiant de Bishop’s et selon laquelle les rencon- tres entre les étudiants inscrits à cette institution et ceux de J'Universié voi- sine de Sherbrooke ne sont pas fréquen- tes.
L'étudiant, Martin Taylor, mention- ne que le projet d'organiser un parle- ment modèle bilingue devant réunir des étudiants des deux universités a échoué.
Le professeur E. H. Yarrill, directeur, du département des langues modernes à Bishop's, a répondu qu’en partie cet échec était attribuable au fait que les
étudiants étaient trop préoccupés par .
Quelques éditoriaux de
d’autres activités. Il a dit que les ren- contres avaient été plus fréquentes ces dernières années.
Dans son mémoire, l’université Bi- shop's de Lennoxville, a fait savoir qu’elle vient de lancer des études sur le Canada français et a engagé des professeurs canadiens-français bilingues dans le but précisément de faire dispa- raître “l'isolement” des deux cultures.
L'Université s'est prononcée contre l'indépendance du Québec, soulignant que les deux groupes sont étroitement liés par l’économie, l'histoire et des institutions communes.
L'Association des infirmières de la province de Québec a fait savoir, de son côté, que la majorité des manuels en usage pour les infirmières au Ca- nada viennent des Etats-Unis.
Elle s’est dite d’oipnion que le gou- vernement provincial devrait accorder des subventions pour la traduction de manuels en français ou pour la publica- tion de manuels écrits par des infirmi- ères du Québec.
+
la presse anglophone
Un traitement de seconde classe
Au moment où la Commission royale d'enquête sur le bilinguisme et le bi- culturalisme reprend ses travaux à Ot- tawa, un accent considérable est mis sur l'éducation en langue française en dehors du Québec. L'Association des instituteurs franco-ontariens a recom- mandé la construction d’un plus grand nombre d'écoles secondaires de langue française pour mettre un terme à ce qu'elle considère un traitement de se- conde classe imposé aux Canadiens d’ex- pression française en Ontario. D'ail- leurs, l'Eglise unie du Canada a elle- même endossé cette recommandation en préconisant un réseau national d’é- coles primaires et secondaires de lan- gue française là où il existe des Cana- diens français en nombre suffisant.
Il n'y a aucun doute que les Cana- diens français qui vivent en Ontario ne jouissent pas des mêmes avantages d'enseignement — ils n’étudient pas dans leur langue maternelle — comme . c’est le cas pour les Canadiens d’expres- sion anglaise établis au Québec. La Commission royale a noté que, dans un degré surprenant, les griefs formulés contre les présentes façons d'agir au sein de la Confédération représentent une expérience concrète et non pas des opinions tout à fait abstraites, Il s'agit bien dans le présent cas d’une de
_ces critiques constructives dont nous
devons nous préoccuper. (The Examiner, Peterborough)
Li # +
Le mémoire de l'Eglise unie
Les réactions au premier rapport de la commission royale sur le bilinguisme et le biculturalisme couvrent une va- riété de sujets et incluent des preuves de l'attitude dont les commissaires nous avaient prévenus.
L'Eglise unie du Canada, dans un mémoire présenté à la Commission qui a repris-ses audiences à Ottawa, pré- conise un système d'écoles primaires- et secondaires adéquat pour les minori- tés de langue française en dehors du Québec.
Une pareille solution corrigerait cers,» tes lun des principaux griefs des Cana- diens français. Personne ne prévoit dans un avenir immédiat un millénaire linguistique, mais la reconnaissance des . droits fondamentaux de langue vis-à-vis des minorités françaises, sur la même base adoptée pour les minorités de langue anglaise au Québec, est une condition absolué si nous ne voulons pas que les Canadiens français demeu- rent assujettis à un handicap culturel et psychologique.
- Dans une certaine mesure, cela est déjà pratiqué dans, quelques régions
: d’Ontario qui comptent d'importantes - minorités de langue française de sorte - que le principe n’est pas”"ñeuf: -
Une autre recommandation formulée par l'Eglise unie a trait à trouver une base commune pour l’enseignement de l'histoire, la littérature et la géographie dans les écoles des deux groupes lin- guistiques. Il s'agit là, il va sans dire, d’un objectif à long terme; il faudra y mettre du temps et le développement de la “fertilisation combinée” des cul- tures que lEfglise espère également voir...
(The Record, Kitchener-Waterloo)
+ + Le
Arrêtez la musique !
(Sous Je titre alléchant de “Stop the bicultural show” la “Province” de Van- couver invite les commissaires nom- més pour enquêter sur le bilinguisme et le biculturalisme à aller se rhabiller.)
S'il y a une conclusion à tirer du rapport d'attente de la Commission ro- yale d'enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme, c’est que le gouverne- ment fédéral devrait cesser immédiate- ment l'enquête.
Après dix-huit mois de tournées à travers le pays, d’audiences accordées surtout aux mécontents, la commission a converti un monceau de témoignages en 200 pages de commentaires sur un sujet épuisé de toute manière.
Les journalistes qui constituent Ja majorité des commissaires se sont ef- forcés de rendre leurs conclusions aus- si frappantes, aussi passionnantes que possible. Ils n’ont pas réussi parce que le pays est excédé de l'agitation et des alertes séparatistes; point de menace, de sommation qui n'aient déjà été en- tendues. ;
11 est improbable qu’on atteigne au- ”
‘des
ns
La Commission a Az? NT coûté un million
La et demi
Ottawa — La Commission royale d'enquête sur le bilinguisme et le bi- culturalisme avait coûté $1,424,640 aux contribuables canadiens au 31 janvier.
Une réponse écrite à une question du député du Ralliement des Créditistes pour Mégantic, M. Raymond Langlois, précise que la Commission formée de dix membres est secondée par un per- sonnel de 125 employés à temps com- plet.
Chaque commissaire reçoit une in- demnité de $100 pour chaque jour de travail pour la Commission.
La réponse écrite a été déposée à la Chambre des Communes par M. Jack Davis, secrétaire parlementaire du pre-
mier ministre Pearson. ° +
Les enfants bilingues
sont les plus brillants
Le Dr Wilder Penfield a déclaré, de- vant Va Commission Dunton-Lauren- deau qu'un enseignement hâtif de deux langues aux enfants rend ceux ci plus brillants dans l'avenir.
Le Dr Penfield, un neurologue de réputation internationale, a suggéré que “maternelles” soient établies à travers le pays afin que les enfants puis- sent commencer à apprendre le fran- çais dès l’âge de quatre ans.
Le Dr Penfield était l’un des porte- parole de l'Association des Canadian Clubs.
Les Canadian Clubs estiment que les solutions aux problèmes qui préoccu- pent la commission d'enquête résident surtout dans le domaine de lenseigne- ment.
“Il s’agit de rendre les jeunes cana- diens encore mieux en mesure de com- nuniquer ensemble et de mettre l'accent sur notre patrimoine commun plutôt que de grossir nos divergences raciales ou autres”.
Le Dr Penfield a qualifié de quel- que peu stupide cette tradition selon laquelle un anglophone ne peut appren- dre une langue seconde.
Si l’on développe très tôt le “mé- canisme” d’une langue seconde chez un enfant, celui-ci deviendra un meil- leur linguiste plus tard.
cun but utile en permettant aux com- missaires de parcourir le pays encore un an ou deux à battre de nouveau la vieil- le paille. Il n’y a pas le mondre indice que les commissaires aient plus de re. commandations à présenter à Ja mi-
1967 que maintenant.
_1l est probable qu’alors le problème aura reçu une solution des événements et que les commentaires de la commis- sion sonneront comme un vieux disque.
Si les journalistes de la commission partagent sans doute l'enthousiasme de leur métier pour la vie de note de frais aussi prolongée que possible, il n’y a pas de raison pour charger les contri- buables de deux-autres années de coùû- teuses audiences et de millions de mots d’ennuyeux “témoignages.”
“1 y a plutôt lieu de refuser aux ai- gris du pays une occasion nouvelle dé rouvrir nos blessures biculturelles qui paraissent actuellement se cicatriser.”
+
Université Sir. George Williams
égalité pour les francophones
L'Université Sir George Williams a formulé devant la Commission Dunton- Laurendeau dix recommandations, qui témoignent de son désir de contribuer à la solution de la crise canadienne. Voici en substance ces recommanda- tions:
1 — Que les Canadiens de langue française des autres provinces reçoivent
le même traitement que les Canadiens de langue anglaise reçoivent au Qué- : bec, là où ils forment une minorité vi-
able.
2 — Qu'une enquête sociologique soit menée afin d'étudier toutes les con- séquences du biculturalisme et du bi- linguisme. VIS
3 — Que le français soit enseigné dans toutes les écoles de langue an- glaise, que l'anglais soit enseigné dans toutes les écoles de langue française et ce, à compter d'au moins la troisième année de scolarité jusqu’à la fin des études secondaires. Te
4 — Qu'on abolisse les barrières re-
‘ligieuses qui nuisent à l'emploi de pro-
fesseurs de langues compétents dans les écoles .ou dans les systèmes scolai- res à base confessionnelle.
5 — Qu'un groupe d'universitaires de fangue française et de langue :an-
_glaise coopèrent et collaborent à la ré-
daction d’une Histoire du Canada. G — Que le bilinguisme soit plus encouragé, tant dans les services fédé-
raux que dans les compagnies de la
couronne, .
‘7 — Que le français et l'anglais soient reconnus comme langues officiel - les par tout le Canada dans les cours de. jugement, exerçant une juridiction en matière criminelle.
8 — Que les gouvernements provin-
ciaux et fédéral subventionnent un.
échange culturel entre les deux grou- pes. :
9 — Que les gouvernements pro- vinciaux et fédéral subventionnent un échange régional d'étudiants au niveau universitaire. : .
10 —— Qu'un district fédéral soit ins- titué.
Page 7
linguisme et biculturalisme
Commission des écoles catholiques de Montréal
l’école française partout au Canada
Lamendement de l’article 93 de la constitution de façon à garantir non seulement le droit à l’école confession- nelle mais aussi le droit à l’école fran-
.Çaise, partout au Canada, est recom-
mandé avec insistance dans le mémoire soumis à la la Commission royale d'en- quête sur le Bilinguisme et le Bicultu- ralisme par la Commission des écoles catholiques de Montréal. ;
C'est la principale recommnadation de ce corps publics,
“Nous croyons, dit le mémoire, qu’un nouvel article 93 pourrait contribuer à sauvegarder l'unité nationale et nous vous recommandons de suggérer au gouvernement fédéral ct aux gouver- nements provinciaux une formule qui, en satisfaisant aux exigences du Cana- da français, cimenterait en quelque sorte l’édifice confédératif”,
La C.E.C.M. afirme que, “dans l’en- semble des institutions publiques qui peuvent ct qui doivent favoriser le bi- linguisme et le biculturalisme, le rôle principal doit être dévolu à l'école”. C'est elle qui pourra dissiper la mé- fiance ct les préjugés qui existent entre les deux nations fondatrices.
Le mémoire réclame également une intervention fédérale (déjà prévue dans l'article 93) efficace pour la sauvegar- de des droits scolaires des Canadiens français, hors du Québec, “Dans le ca- dre de la Constitution actuelle, même revisée légèrement, les amendements réclamés à l'article 93 ne donneront pas ces résultats parce qu’alors les pro- vinces deineureront souveraines en ma- tière d'éducation. Si, au contraire, une Constitution revisée en son entier re- connaît légalement l'existence, au sein d’un même pays, de deux nations sou- veraines appelées, à collaborer étroite- ment au bien commun de tous, nous pourrons alors entrevoir une possibilité d'intervention efficace du pouvoir fédé- ral auprès des autorités scolaires pro- vinciales”. Dans cette optique, la Com- mission des écoles catholiques de Mont- réal( réclame “que soit intégrée, dans le nouvel article 93, une formule effi- cace d'intervention en matière d’édu- cation, dans le seul but de faire res- pecter par toutes les provinces qui doi- vent conserver leur juridiction en la matière, des droits qui seront reconnus aux minorités française et anglaise.” Coexistence de deux majorités
Le mémoire part du principe que deux groupes ethniques majoritaires ont constitué Je pays. Et il donne les dé- finitions suivantes du bilinguisme cet du biculturalisme.
Le bilinguisme canadien pourrait se définir comme “la coexistence des deux langues, anglaise et française, dans tout le pays, chaque individu étant prêt à accepter son voisin et à ac-
quérir une connaissance minimum de :
la langue de ce dernier.”
Le biculturalisme canadien pourrait se définir comme “la coexistence, au sein d’un même pays, de deux culut- res. Ceux qui possèdent l’une ou l’au- +.
tre de ces cultures doivent travailler ensemble dans tous les domaines de l’activité humaine, et particulièrement dans les secteurs politique, économi- que, social, scolaire et religieux, mal- gré une façon de penser, une manière d'agir et des aspirations parfois fort différentes.”
Créer une université
française dans l'Ouest
Le mémoire soumet certaines re- commandations en vue de la reconnais- sance de la langue française dans tous les domaines au Canada et suggère, à à cet effet, des amendements à l'arti- cle 133 de lActe de lAmérique du Nord britannique. Mais sa principale préoccupation est constituée par le. maintien et l'épanouissement de l’école française, hors du Québec. À ce sujet le mémoire signale que “les provinces ont Je droit strict d’édicter des lois jus- tes qui permettront l'épanouissement des deux cultures, anglaise et française, ct des lois assez libérales pour per- mettre aux commissions scolaires de pratiquer elles-mêmes une élémentai- re équité à l'égard de tous leurs res- sortissants, qu'ils appartiennent à Ja majorité ou à la minorité.” Recommandations
Le mémoire analyse le rôle que les systèmes d'enseignement ont joué vis-à- vis la culture française hors du Qué- bec et propose la série de recomman- dations suivantes:
“Il faut, dans les provinces où le groupe français est en minorité:
1 —— assurer partout où un nombre suffisant d'élèves le permet, l'existence de lécole française où l’enseignement se donnera dans cette langue, principa- Jement;
2, — créer des écoles secondaires françaises qui permettront aux adoles- cents canadiens-français d’acquérir une culture authentique et non plus seule- ment une connaissance très superfici- elle de leur langue maternelle;
3 —— abolir une fois pour toutes, partout au Canada, la double taxation, là où cette pratique existe;
4 — prévoir la création d'écoles nor- males régionales (pouvant desservir plusieurs provinces) pour assurer le re- crutement des professeurs de langue française;
5 — tracer les plans d’une future u- niversité française dans l’ouest du pays; une telle université française est déjà en voie de réalisation dans les mariti- mes;
© 6.— assurer à toutes ces institutions
françaises des revenus adéquats et pro- portionnels aux besoins. Il ne servirait à rien, en effet, de maintenir des écoles de seconde zone qui ne parviendraient pas à attirer chez elles les meilleurs candidats canadiens-français;
7 — instituer, dans tous les minis- tères provinciaux de l'éducation, les organismes qui garantiraient que les programmes d'étude, dans toutes les institutions de langue française, ne se- © raient pas simplement une traduction des programmes destinés aux écoles
de langue anglaise.” .
Jeune Barreau de Montréal
la Cour suprême n'est pas vraiment
. bilingue
L'Association du jeune Barreau de Montréal considère que la Cour supré- me du Canada n’est pas un tribunal bi- lingue même si la chose est prévue dans la Constitution.
C'est dans un mémoire à la commis- sion royale d'enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme que lAssociation, groupant 450 avocats bilingues, formu- le une critique à l'endroit du plus haut tribunal du pays.
L’Article 133 de l’Acte de l’Amé- rique du Nord britannique autorise les avocats d'expression française à utili- ser leur langue maternelle devant les tribunaux fédéraux mais en pratique la chose est impossible, déclare le mémoi- re.
La majorité des juges de la Cour su-
prême ne comprennent pas le fran- çais.. Un avocat: d'expression française doit plaider en anglais s'il veut bien représenter ses clients.
D'autre part, il n’y a jamais eu, dit le mémoire, de juge de langue françai- se à la Cour suprême ne pouvant com- prendre ou parler l'anglais. Il semble
que l'on exige des juges de langue.
française qu'ils soient bilingues alors que cette même exigence ne s'applique pas à leurs collègues de langue anglai- se. : | L'Association souligne que la Cour d'échiquier du Canada et la plupart des commissions fédérales ne se sou-
‘mettent pas à l’article 133 de la Cons-
titution. Par ailleurs, tous les tribunaux québécois et les commissions quasi judiciaires de cette province sont bilin-
gues. Juges bilingues
ge
L'organisme croit que l’on devrait exiger que tous les juges ou commissai- res soient bilingues.
Alternativement, dit le mémoire, on pourrait soit adopter un système d'in- terprétation simultanée ou bien divi- ser les tribunaux en sections composées de juges de langue anglaise pour en- tendre les litiges entre les parties de: langue anglaise et de juges de langue française pour entendre les litiges en-. tre les parties de cette langue.
Tout le personnel des tribunaux de- vrait être bilingue.
L'Association suggère que le per- sonnel de tous les ministères fédéraux soit suffisament bilingue pour répondre aux besoins du public. Ceci n'exigerait pas l'emploi d'un personnel bilingue d'un bout à l’autre du pays mais plu-
tôt d’un personnel composé d'éléments
anglais et français ou bilingues, selon les exigences du milieu.
On devrait à cette fin, dit l'Associa- tion, enseigner la langue seconde au travail et récompenser sa connaissance au moyen d'une prime.
En terminant, l'Association insiste sur le fait que quel que soit le degré de bilinguisme pratiqué au sein des organi- mes fédéraux celui ci ne serait qu’illu- soire si le génie des deux langues n'était pas respecté et si le bilinguisme ne se bornait qu’à la seule traduction de l'anglais au français.
Trois des neuf juges de la Cour su- prême parlent couramment le français.
Ce sont le juge en chef Robert Tas- chereau, le juge Gérald, Fauteux et le juge Douglas Abbott, originaire de Montréal et ex-ministre fédéral des fi-
nances. +
Les chiffres du recensement de 1961 donnent les résultats
de la politique
scolaire des provinces anglophones: il y à,
hors du Québec, quelque 1,300,000 Canadiens d’origine fran- çaise, mais seulement 853,000 parlent le français, En Alberta,
49.9% des nôtres disent ne pas parler le français.
. Page 3
Au fil des heures et des jours
La meilleure information, c’est celle qu’un esprit lucide fait tenir en dix phrases nettes et sans . bavures, (F. Mauriac)
_. — mercredi, 17 mars — : | aux législatures de Toronto et d'Edmonton, des députés anglophones parlent français, à propos du rapatriement de la Constitution — Lère déclaration du nouveau maire Dantzer: les taxes municipales vont monter — des professeurs affirment que les études sociales du grade XII sont insipides, que le texte est démodé et qu'il sent trop le crédit social — Chevrier dit que la presse donne ‘une fausse image du Canada en Grande-Bretagne — Royal Alexandra va s’agrandir d’une aïle pour la pédiatrie — 20 des 144 hôpitaux de la Saskatche- wan seraient ‘un danger’ pour les patients — l’ex-roi Farouk d’E- gypte, meurt à Rome — - — jeudi, 18 mars — un autre exploit au compte de la Russie: deux cosmonautes sont
lancés dans une même capsule, l’un deux sort de la capsule pour pho- tographier la terre et y rentre après 20 minutes, c’est done le pre- mier homme à flotter dans l’espace — les étudiants du Québec ne veulent que la législature accepte la présente formule de ra- patriement de la Constitution — l’archevêque de Mobile, Alabama, critique les prêtres et les religieuses qui ont pris part aux manifes- tations en faveur des Noirs — les journalistes bilingues de Radio- Canada, à Montréal et Ottawa, se plaignent d’avoir beaucoup plus à faire que leurs confrères unilingues, puisqu‘ils doivent faire beau- coup de traduction —
— vendredi, 19 mars — 8e important bombardement sur le Vietnam-Nord en 5 jours — Gromyko termine ses conversations de 4 jours à Londres, mais la question vietnamienne ne semble pas avoir avancé — ‘une révéla- tion divine’ force un professeur d'Edmonton à quitter J’'ATA — l'ONU prolonge de trois mois le mandat de ses casques bleus à Chypre — le sénateur Robert Kennedy prendra part à l'expédition qui escaladera le Mont Kennedy, près de Whitehorse — Soekarno va nationaliser trois compagnies d’huile, 2 américaines et 1 hollan- daise — l’Alberta manque d’agronomes, elle va bientôt manquer d'ingénieurs et d'architectes —
— samedi, 20 mars — le gouvernement albertain dépensera plus pour l'éducation en sep- tembre — le président des E.-U. envoie des troupes fédérales pour protéger les marcheurs de l’Alabama qui, demain, iront de Selma à Montgomery par sympathie pour les Noirs qui y sont encore trai- tés en mineurs —— un savant (?) professeur américain n’a pu entrer au Canada pour donner une conférence sous les auspices de ‘la voix des femmes’ — Edmonton va commencer à s'occuper de ses In- diens et Métis qui sont au bas de léchelle sociale — le NPD, et l’Union nationale sont en congrès à Montréal — il se préparerait des bombardements réguliers pour détruire toutes les bases nord-viet- namiennes, afin de hâter l'impossible paix .au Vietnam — Peter Lougheed est chef du parti PC pour l’Alberta —
— dimanche, 21 mars — le sénateur Robert Kennedy est en route pour Whitehorse, afin d’es- calader le mont de 18,900 pieds dédié à son frère, feu le président JF. Kennedy — 3,000 pèlerins, noirs et blancs, entreprennent la marche Selma-Montgomery, pendant que la foule leur lance des vivats aussi bien que des huées — le juge Ford, ancien juge de la cour suprème et chancelier de notre université, décédé à 92 ans — les Cameroonais vont aux urnes pour la premières fois depuis que leur pays est devenu indépendant en 1960 — : — lundi, 22 mars —
les Américains essaient des gaz non toxiques pour déloger les viet- congs qui tentent de couper en deux le Vietnam-Sud — Taylor, ambassadeur américain aux Vietnam-Sud, dit que la guerre en est à sa phase décisive — Ottawa prévoit que ses dépenses pour 1966 seront 8.7 p.c. plus élevées que l’an passé — l'URSS adopte le pro- cédé français de télé en couleur — pendant que 300 marcheurs se dirigent paisiblement vers Montgomery, escortés par la police, un avion leur parachute des brocures ségrégationnistes —
— mardi, 23 mars — Fenvolée Gémini, qui fit 3 orbites en moins de 5 hres, est un succès complet — l'Ethiopie est le 4le pays à annoncer sa participation à l'Expo 67, le 9e africain — 4 législatures provinciales ont déjà voté pour le rapatriement de la Constitution — 140 soldats canadiens partent pour Chypre, relever ceux qui sont déjà — les Américains sont. vivement critiqués pour avoir employé des gaz dans la guerre contre les vietcongs — le juge Dorion ne voit pas pourquoi Pearson comparaîtrait dans son enquête — Harry $S. Truman appelle ‘folie’ cette marche des Noirs vers Montgomery et l'égalité — les avions américains et sud-vietnamiens font un 10e raid intense sur les bases du Viet-nam-Nord —
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C’est dimanche le 4 avril que la chorale mixte du Collège St-Jean présentera un concert à l'Au- ditorium du Jubilé, à 8 h 30 p.m. La chorale est dirigée par M. Albert Lafrance, professeur au Collège. Ce concert est un spectacle à ne pas manquer. On se procure les billets chez Schola, à La Survivance, au Collège St-Jean. ‘Les semeuses de joie’ de Yalher seront également au pro-
gramme, comme chorale invitée.
Pour une meilleure utilisation du film dans l’enseignement
S’inspirant des recommandations du rapport Parent sur l’enseignement, une vingtaine de personnes chargées de la distribution des films à l’'O.N.F. ont accompli à Institut Desjardins, un stage d’étude sur les techniques audio- visuelies dans l’enseignement.
Ces membres de l’'O.N.F. de langue française, ont abordé les divers as- pects de l’enseignement, au moyen des films de 35 mm., de 16 mm. des dia- positives, des films fixes, et aussi un moyen très nouveau dans l'enseigne- ment audio-visuel: le film monoconcep- tuel de 8 mm.
Les représentants que nous avons consultés à l’Institut Desjardins sont d'avis que l'O.N.F. a conscience des nouvelles orientations de l'éducation et du rôle important des aides audio-visu- elles dans l’enseignement. En tant que producteur et distributeur de docu- ments cinématographiques à portée pé- dagogique, “L'Office National du Film
travaille en collaboration avec les di-
vers organismes responsables tels que les offices provinciaux du film et les départements audio-visuels des minis- tères provinciaux de l'éducation.” Prise de conscience
Depuis quatre ou cinq ans, l'O.N-F. a pris un soin particulier à produire et à distribuer des films qui sont nécessai- res à l’enseignement audio-visuel dans tout le Canada; ce service a pris de l'ampleur depuis deux ans surtout.
La façon d'approcher l’enseignement audiovisuel avec le film de 8 mm. a mis l'O.N.F. à l'avant-garde des autres pays. Les Etats-Unis et les pays d'Eu- rope sont vivement intéressés par luti. lisation que l'O.N.F. a faite de ce gen- re de films.
Des spécialistes de l’enseignement, des professeurs d’universités se sont rendus à l'Institut Desjardins au cours de la semaine pour prendre contact avec les représentants de l'Office Na- tional du Film, et leur faire part des considérations d’ordre pédagogique ap- pliquées à la fonction qu'ils ont en- treprise, |
À l'ouverture du colloque, M. Ga- briel Larocque, docteur en pédagogie et directeur de l’Institut des Sciences pédagogiques à l'Université de Mont- réal, a prononcé une importante con- férence sur la pédagogie nouvelle et les techniques audio visuelles.
Des participants au colloque nous ont révélé que deux groupes d’éducateurs sont venus rencontrer les stagiaires, à l'Institut Desjardins. Lundi, conduits par M. Marcel Lortie, président de l'Association des Commissions scolaires catholiques du diocèse de Québec, un
groupe de commissaires d’écoles sont venus se renseigner sur le sujet; M. Aimé Brochu, président de la Fédéra-
- tion des Instituteurs et Institutrices ca-
tholiques du diocèse de Québec, a éga- lement amené un certain nombre d’en- seignants de la région au colloque, pour les renseigner sur l’enseignement au- dio-visuel. Préoccupation
Interrogés quant à la portée d'un tel colloque, les représentants de l'ONF ont fait savoir que les “échanges effec- tués au cours de la semaine, ont per- mis de mesurer le rôle de l'Office dans la diffusion et l'utilisation des pro- duits cinématographiques ayant une valeur didactique, Pour l'occasion, les représentants de l'O.N.F. servant les
milieux de langue française au Nou- :
veau-Brunswick, en Ontario, au Mani- toba, en Saskatchewan et en Alberta, se sont joints aux représentants du Qué- bec pour mettre leurs expériences en commun.” ou
M. Henri Moquin, représentant de TO.N.F. à Edmonton, prit part à cette semaine d'étude.
M. Henri Moquin,.de l'Office national du film, nous fait part de l’établisse- ment de trois cinémathèques françaises pour desservir les Franco-Albertains: au secrétariat de l’A.C.F.A., au Centre catholique de St-Paul, au Collège No- tre-Dame de Falher.
LU +
prudence au volant pour vous et pour les autres
ça veut dire: |
Exemples d'aubalnes «tait rouges: en volture-coach: ‘saskatoon $ 7.00 L vancouver $14,50 montréal $32.50 winnipeg $15.00
d'edmonton à: = toronto e
bon prix
bon repas bon repos
$34.00
L'anneau de Jean XXII au patriarche de ‘Moscou
Moscou (CCC) — La revue du pa- triarcat de Moscou a consacré une é: ‘tude à la troisième session de Vatican II, Cette analyse est la première de la part d'une Eglise orthodoxe. Elle est inspirée d’une grande sympathie pour l'oeuvre du Concile et pour la person- nalité du pape Paul VI.
Dans son bilan de l'année 1964, au chapitre des relations oecuméniques, sont mentionnés les rapports avec VE- glise catholique romaine: échanges de
triarche à l’occasion de la fête de Pà- ques, de l'anniversaire de la mort de Jean XXII, de la fête de Noël. On ; apprend, en outre, qu'au début de dé- cembre le patriarche Alexis a reçu de Paul VI ur message inspiré des mêmes sentiments fraternels.
Pour souligner l’affermissement des rapports fraternels entre les deux E- glisrs, Paul VI a envoyé au patriarche de Moscou et de toutes les Russies, l'anneau du pape Jean XXIIL
En décembre dernier, Paul VI avait fait semblable cadeau au patriarche Athénagoras de Constantinople.
—L'enthousiasme doit toujours être éclairé par l’étude, corrigé par l'obéis- sance, élargi par la bonté.
Jacques Debout
DE ne ge 0e D ES le
Les Canadiens français en Alberta
une série de causeries prononcées par
Monsieur Rodolphe Laplante,
premier rédacteur de LA SURVIVANCE.
En ondes tous les dimanches à 12h.45 p.m. sur les ondes de CHFA.
28 mars, lecture de revues de langue française
Les Cercles. LeClainche et Pie XI de l'A.E.B.A. vous invitent cordialement au
Festival du diocèse de St-Paul
à l'Ecole Notre-Dame de Bonnyville
dimanche le 28 mars, 2 h p.m.
Invité d'honneur: Son Excellence Mgr Philippe Lussier, c.ss.r. Artistes invités : “Les Voix de Notre-Dame” de Falher Juges: | Mme Yolande Brosseau R. P. Roger Prieur, o.m.i.
Président actif:
Dr J.-P. Bugeaud Maître de cérémonie:
M. Armand Laïng
PROGRAMME
1. Bonnyville, grade 4 Promenons nous dans le bois
2. Fort Kent, grade 3-7 filles Pilou Pilou Hé
3. Saint Paul Mes jeunes années
4, Bonnyville, grade 7 8 La ronde de la vieille
5. Fort Kent, grade 3-7 garçons Tom Pillibi
6. Invités d'honneur -
7. Mallaig, grade 7-12 La belle fille
8. Mallaig, Grand Choeur :
9. Saint Dominique, Grand Choeur … Sur Ja route de Berthier
10, Saint Dominique, grade 9-12 Les cloches du vieux clochers, Les petits oiseaux
11. Bonnyville, grade 9-12 La truite
12. Fort Kent, grade 9-19 Tombourin
13. Saint Paul, grade 10-12 Le ver luisant
14. Saint Paul, Grand Choeur
15. Invités d'honneur
TOUS BIENVENUS!
les tarifs rouge, blanc et bleu,
Voyager par le CN, quelle détentel Pas de soucis, pas dé problèmes de circula- tion, peu importe le temps qu'il fait, Un service parfait, une cuisine excellente, (Si vous avez une place en voiture-salon Ou en voiture-lits, le CN vous offre des repas gratuits.) Pour les voyages de nuit: de vrais lits qui vous assurent un vrai repos, Et du même Coup, vous économisez, grâce aux fameux tarifs rouge, blanc et bleu. Pour plus am- ples renseignements, consultez le CN.
télégrammes entre le Pape et le Pa-
No. 9
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OYEZ! OYEZ
Mesdames et Messieur,
Tous les lundis, 7 h 10 pm. A la Boutique du Collège St] films de l'Ambassade de France. Ent. gratuite. Ée
samedi, 27 mars, 9h.30 am, Réunion du Conseil d'administration
de l'A.E.B.A. au Collège St-Jean e oi ;
dimanche, 28 mars, 8 p.m, à
Soirée variétés présentée par le Club La Salle, section junior, an Bymnase de l'Ecole du Sacré-Coeur. ©
dimanche, 28 mars
Déjeuner aux crêpes par k C après les messes de 9 h et 10 h 30 à la salle de l'église St-François d'Assise 67e rue et 129e avenue. | e
dimanche, 4 avril, 8.30 pm. Concert de la chorale du Collège St. Jean à l'Auditorium du Jubilé, e 8 mai 1965 Cabane à Sucre au SPORTEXI . samedi, 22 mai
Réunion des membres du Comité du
Programme de Y'AE.B.A. au Collège
St-Jean. ? ——— +
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MINISTERE DES TRAVAUX PUBLICS DU CANADA
DES SOUMISSIONS CACHETEES Ministère de
On peut se procurer !
a soumision sur dé A pan orme d'un chèque bancaire
tabli au nom du RECEVEUR Ga É RAL DU CANADA, par l'entremise de: :
Bureau de la Direction du génie :
(aménagement), Pièce 700, de
Begg, Vancouver; M. RH. Smillie,
Ingénieur régional intérimaire (amé
nagement), 10225-100e avenue, Ed.
monton; Ministère des Travaux pu blics, 414, édifice Public, Calgary; et on peut les consulter aux bureaux de
Direction du génie (aménage. ment), pièce D-514, édifice Sr
Charles Tupper, promenade River.
es OH: PR régional in- :
le (aménagement), édific déral, Banff, AID). de :
Le dépôt sera remis dès que les do cuments seront renvoyés en bon ét : dans Je mois qui suivra le jour du dé: cachetage des soumissions.
On ne tiendra compte que des sou- Missions qui seront présentées sur les ue joies par des “J
ui seront accompagnées du dépôt cifié dans les denmens de un sion. :
.On n’acceptera pas nécessairement ni la plus basse ni aucune des sou. Missions. ‘
Robert Fortier, Secrétaire,
FERD NADON BIJOUTIER REPARATION DE MONTRES ET BLOUX en face de la “Bay”
10115 - 102ème rue Edmonton